Fibrillation auriculaire et tarentule…
Un composant du venin de tarentule pourrait se révéler utile dans la recherche de traitement contre la fibrillation auriculaire. En effet, un peptide présent de ce venin permet de stopper la fibrillation auriculaire sur un modèle animal.
Cette découverte a été rapportée dans le numéro de Nature du 4 janvier par une équipe conduite par Frederick Sachs (Université de l'Etat de New York). Ces auteurs ont isolé un peptide nommé GstMtx-4 à partir du venin d'une tarentule (Grammostola spatulata).
Ce peptide bloque certains canaux ioniques mécanosensibles ou "stretch-activated ion channels" et permet de corriger l'arythmie sur le modèle animal (cœur de lapin) étudié.
Ce peptide présente un intérêt dans l'étude des mécanismes cellulaires à l'origine de la fibrillation auriculaire. De plus, il pourrait servir de modèle pour la mise au point de molécules capable de traiter la fibrillation auriculaire directement à sa cause.
Source : Nature 2001;409:35-36.
Descripteur MESH : Fibrillation auriculaire , Recherche , Canaux ioniques , New York