Pour l’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de tumeurs au cerveau
Des méthodes standardisées ont été utilisées afin d’identifier les problèmes neurologiques et psychiatriques, peu de temps après le diagnostic, de patients adultes souffrant de tumeurs au cerveau, ouvrant la voie à l’amélioration de certains problèmes affectant la qualité de vie de ces patients.
Les patients souffrant d’une tumeur agressive du cerveau ont globalement une survie moyenne d’une année, et une amélioration de cette survie n’a été observée que dans un tout petit sous-groupe de patients.
Une étude prospective a montré que les patients avec une tumeur de l’hémisphère gauche ont significativement plus de problèmes neuropsychologiques, tels que la dépression, la perte de mémoire, des capacités verbales et d’apprentissages affaiblies que les patients atteints de tumeurs de l’hémisphère droit. Les sujets souffrant de glioblastome, la plus agressive forme de cancer du cerveau, présentent des déficits globaux de leur fonction neuropsychologiques par rapport aux autres formes de cancer du cerveau.
Les résultats de cette étude menée par Les Drs R. Dunn et C. hahn de la Duke University ont été présentés lundi au Congrès annuel de l’American Society for Therapeutic Radiology and Oncology à Boston.
Un autre aspect de cette étude avait pour but de corréler l’évaluation faite par les patients et le personnel soignant sur la qualité de vie. Parce que les capacités cognitives et la mémoire des patients sont très fréquemment affectées par ces tumeurs et par le traitement associé, les médecins se fient surtout aux données fournies par les soignants. Les auteurs ont voulu savoir si l’évaluation faite par ces derniers était précise et ceci grâce à la mise en place d’un test simple appelé LASA (Linear Analogue self-Assessment).
Les résultats montrent que les réponses données par le personnel soignant sont très similaires à celles données par leurs patients.
Les auteurs ont commencé par identifier les voies ou ils pouvaient améliorer la qualité de vie. Désormais ils s’intéressent aux patients touchés par la dépression, particulièrement ceux souffrants d’une tumeur de l’hémisphère gauche du cerveau et qui sont traités par des médicaments visant à améliorer leur qualité de vie.
De plus, les auteurs s’attachent à identifier les déficiences cognitives afin d’améliorer les techniques de rééducation permettant de réduire la perte fonctionnelle. En identifiant très tôt chez les patients des problèmes tels que la dépression et la perte de mémoire, les auteurs espèrent pouvoir améliorer la qualité de vie.
Cette étude montre que des tests simples permettent d’identifier les problèmes de qualité de vie des patients que les approches médicales ou comportementales ordinaires peuvent alors contrarier.
Les auteurs de cette étude suggèrent qu’un examen plus approfondi de la dépression chez les patients puisse être assuré parallèlement aux essais cliniques (évaluant les antidépresseurs) en vue d’améliorer leur qualité de vie.
Source : Travaux présentés le 23 octobre au Congrès annuel de l’American Society for Therapeutic Radiology and Oncology, Boston
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