L'éducation sexuelle arme les jeunes adultes

Les programmes d'éducation sur la santé reproductive ont produit de bons résultats dans divers cadres. 

 L'éducation sexuelle peut amener les jeunes adultes à retarder le moment de leur premier rapport ou, s'ils sont déjà sexuellement actifs, à recourir à la contraception. Pratiquement toutes les études concluent qu'elle n'entraîne pas l'augmentation de l'activité sexuelle ni la rend plus précoce.

«Les jeunes s'intéressent au sexe pour une raison biologique: c'est une question d'hormones», explique Mme Cynthia Waszak, scientifique de FHI et spécialiste de la santé des adolescents. «Les paroles et les images suggestives qu'ils entendent ou voient dans les chansons, à la radio, dans la publicité, dans les films et à la télévision contribuent à piquer leur intérêt. Les jeunes parlent du sexe et ils se posent des questions. Il nous faut trouver des moyens de leur donner une information adaptée afin qu'ils puissent prendre des décisions plus judicieuses et plus éclairées quant à leur comportement sexuel.»

L'acquisition de connaissances sur la santé reproductive s'inscrit dans l'optique plus large de la transformation de l'enfant en adulte. Le développement de l'estime de soi, de la faculté d'envisager l'avenir avec optimisme et de se fixer des objectifs ainsi que l'apprentissage du respect d'autrui font également partie de cette évolution. Certains aspects de l'éducation sur la sexualité sont intégrés à divers types de programmes, parfois dits d'«Education à la vie familiale» dans beaucoup de pays en développement. Qu'ils soient mariés ou célibataires, les adolescents ont besoin d'être éduqués, en particulier sur la contraception, et spécialement dans les pays tels le Bangladesh et l'Inde, dans lesquels 50 à 75% des femmes de moins de 18 ans sont mariées.

Les programmes d'éducation sexuelle ont produit de bons résultats dans divers cadres, y compris en milieu scolaire, dans les centres communautaires, parmi les associations de jeunes et sur le lieu de travail, explique Mme Judith Senderowitz, consultante basée aux Etats-Unis et qui a fait de l'adolescence le thème d'un grand nombre de ses écrits. Ces programmes font souvent appel à l'intervention de pairs et aux activités médiatiques afin de toucher un plus grand nombre de personnes. S'il y a une de leurs caractéristiques qui semble déterminante, c'est bien la création «d'un environnement interactif et privilégiant la participation, où les jeunes se sentent à l'aise pour explorer dans un climat sécurisant les questions en jeu et celles qui les préoccupent, et où ils peuvent acquérir les compétences nécessaires à l'adoption de comportements sexuels à moindre risque», souligne Mme Senderowitz dans l'une de ses analyses.1

Les clés de la réussite

Les programmes réussis d'éducation sexuelle comportent un tronc commun d'éléments qui peuvent être adaptés à diverses situations culturelles. Il s'agit notamment de la formation adéquate des enseignants et de certaines caractéristiques des cours proposés.

M. Douglas Kirby, analyste qui travaille pour l'organisme de recherche pédagogique ETR Associates situé aux Etats-Unis, a passé en revue divers programmes d'éducation sexuelle et cerné 10 éléments qui sont systématiquement réunis dans les programmes les plus efficaces.2 «Les programmes qui présentent le pour et le contre de l'expérimentation sexuelle ou de l'utilisation du préservatif et qui laissent implicitement à chaque personne le choix de sa décision ne sont pas aussi efficaces, pour ce qui est de changer les comportements, que ceux qui défendent un point de vue précis. Un message courant qui a fait ses preuves, par exemple, c'est de dire : « Evitez toujours les rapports non protégés. L'abstinence est la meilleure solution si vous avez des relations sexuelles, utilisez toujours un préservatif.»

De surcroît, il est essentiel d'adapter le message en fonction de l'âge et de l'expérience sexuelle des participants. «Si les participants sont peu nombreux à avoir des rapports sexuels, il serait peut-être indiqué de se concentrer presque exclusivement sur l'abstinence», ajoute M. Kirby. Les programmes les plus efficaces faisaient porter tous leurs efforts sur la réduction d'un ou de plusieurs comportements sexuels aptes à déboucher sur une grossesse accidentelle, sur l'infection à VIH ou sur d'autres MST.

M. Kirby signale une autre composante importante, à savoir l'identification des éléments qu'il convient de changer. «Tous les bons programmes, explique-t-il, considèrent les divers facteurs susceptibles d'affecter le comportement sexuel les croyances, les attitudes, les normes et les compétences et ils élaborent un cours en conséquence.» En outre, les programmes efficaces donnent aux jeunes l'occasion de mettre en pratique les techniques de communication et de négociation qu'ils ont apprises et de personnaliser les enseignements inculqués.

Traditionnellement, les messages d'éducation sexuelle visent soit les personnes qui sont sexuellement actives, soit celles qui ne le sont pas. Or une étude donne à penser qu'il vaudrait mieux distinguer quatre catégories de personnes: celles qui ne prévoient pas d'avoir des relations sexuelles au cours de l'année à venir, celles qui envisagent d'avoir leur premier rapport sexuel dans l'année à venir, celles qui n'ont eu qu'un seul partenaire sexuel et celles qui en ont eu deux ou plus.

Dans l'ensemble, les jeunes qui anticipent avoir une relation sexuelle ont des comportements plus risqués que ceux qui n'en prévoient pas, et les liens qui les unissent à leur famille, à l'école et à l'église sont moins solides. De même, les jeunes qui ont des partenaires multiples font état de pratiques sexuelles plus risquées que ceux qui n'ont qu'un seul partenaire. Les éducateurs qui s'occupent des questions liées à la santé doivent donc «tenir compte du contexte social et psychologique dans lequel ont lieu les expérimentations sexuelles», recommandent des chercheurs des U.S. Centers for Disease Control and Prevention, sur la base d'études faites aux Etats-Unis et à Porto-Rico auprès de 900 jeunes âgés de 15 à 18 ans.3

Un organisme américain, le SIECUS (Sexuality Information and Education Council), a formulé des lignes directrices relatives à l'éducation sexuelle. Il insiste sur la nécessité de commencer tôt, dès l'école primaire, et de continuer tout au long de l'adolescence. Il convient de former les enseignants à cette tâche, et les programmes mis en place doivent faire intervenir la communauté, les parents, les administrateurs et les chefs religieux. Les cours doivent porter sur le développement humain, l'anatomie de l'appareil reproducteur, les relations, les compétences personnelles, les comportements sexuels et la santé ainsi que les rôles liés au genre.4

Les pays qui commencent à mettre en place des programmes d'éducation sexuelle s'inspirent dans une certaine mesure des lignes directrices internationales et d'autres éléments qui sont couramment associés aux interventions fructueuses. Au Brésil, par exemple, l'éducation sexuelle est obligatoire dès l'école primaire. Au Mexique, un cours créé par l'IMIFAP (Instituto Mexicano de Investigación de Familia y Población) et intitulé «Faire des plans pour la vie» intègre les questions sexuelles au cadre plus général de l'apprentissage de la vie. Une étude effectuée par l'IMIFAP et le Population Council, situé à New-York, a montré que ce cours réussissait à accroître les connaissances des jeunes et, parmi ceux qui étaient sexuellement actifs, à améliorer le recours à la contraception.5

Au Nigéria, un nouveau programme scolaire met en relief l'acquisition de compétences psycho-sociales, la formation des enseignants et la participation de la communauté. Un groupe de travail à l'échelle nationale a formulé des lignes directrices relatives à une éducation sexuelle approfondie, en calquant son approche sur celle du SIECUS. Le guide qu'il a rédigé a servi de point de départ à une O.N.G. nigériane, l'ARFH (Association for Reproductive and Family Health), qui a agi en liaison avec le gouvernement de la province d'Oyo, pour créer un cours destiné aux jeunes de 10 à 18 ans et qui est aujourd'hui enseigné dans 26 établissements scolaires.

«Une évaluation des besoins et une enquête initiale ont révélé que les jeunes, dont la première expérimentation sexuelle a lieu entre l'âge de 13 et 16 ans, ont plus que jamais besoin d'avoir un enseignement sur la santé sexuelle et sur la santé liée à la reproduction. Ils ont aussi besoin de compétences psycho-sociales, qu'il s'agisse d'apprendre à négocier, de clarifier leurs valeurs, d'apprendre à dire non, de prendre des décisions et de se fixer des objectifs. Ainsi armés, les jeunes pourront faire face aux exigences et aux défis qui se posent inévitablement quand on grandit, se prendre en charge et mieux vivre les transitions», explique Mme Grace Delano, directrice exécutive de l'ARFH. En outre, cette association attache une grande importance à la nécessité de former les enseignants d'une manière à les aider à clarifier leurs propres valeurs en matière de sexualité. La modification du comportement sexuel des jeunes passe nécessairement par la mise en place d'interventions multi-dimensionnelles, souligne Mme Delano. «La participation des médias, les activités de promotion et la contribution de la communauté figurent au nombre des stratégies adoptées pour veiller à ce que l'action de l'école soit complétée par celle de la communauté.»

Les éducateurs reconnaissent que les cours sont importants pour aider les jeunes à acquérir des compétences en matière de prise de décisions et à les mettre en pratique. «L'éducation sexuelle ne se résume pas à l'acte sexuel», affirme Mme Hally Mahler, formatrice de FHI, qui a animé des séances d'éducation sexuelle destinées à des enseignants, des conseillers pédagogiques, des parents et des jeunes en Asie, en Afrique et en Amérique latine. «L'amour-propre, la prise de décisions, le sentiment d'avoir des choix et une certaine maîtrise de son environnement, voilà ce que les cours doivent inculquer.» Pour que les jeunes apprennent à négocier les comportements sexuels à moindre risque, il faut que les enseignants se sentent à l'aise avec le sujet et qu'ils donnent des cours captivants. «Il faut soulever leur intérêt et répondre à leurs questions sans être artificiel. C'est pour cela qu'on se sert de la musique qui plaît aux jeunes et qu'on invente des exercices pour amener les gens à parler de sujets tabous.»

Mme Mahler a ainsi intégré un exercice particulier, qu'elle appelle une revue de mode du préservatif, à un nouveau programme scolaire mis en place au Sénégal. «Les jeunes, les enseignants et les parents sortent les préservatifs de leurs paquets d'emballage et ils en font des ceintures, des bracelets et des boucles d'oreilles. C'est une façon de les désensibiliser pour qu'ils puissent aborder ce sujet plus honnêtement et plus ouvertement.» Des organismes publics et des organisations non gouvernementales travaillent avec FHI à l'élaboration d'un cours destiné aux jeunes de 10 à 19 ans. La coordination de ces travaux, dont l'initiative revient au Population Council, est assurée par le project Frontières en santé de la reproduction.

L'éducation sexuelle parmi les jeunes mariés a rarement fait l'objet de recherches, et le peu d'informations dont on dispose se rapporte exclusivement à la contraception. La Chine et le Bangladesh ont obtenu de bons résultats en envoyant des agents de planification familiale travailler sur le terrain auprès d'adolescents mariés. Au Bangladesh, le taux d'utilisation de la contraception est ainsi passé de 19% en 1993 à 42 % en 1997 lorsque ces agents se sont mis à envoyer des lettres de félicitations aux jeunes mariés et à les encourager verbalement en ce sens. En Indonésie, les conseillers consultent les registres de mariage pour avoir les coordonnées des jeunes mariés. Dans plusieurs Etats du Mexique, la cérémonie civile du mariage ne peut pas avoir lieu tant que les futurs époux n'ont pas participé à des séances sur la planification familiale. Au Bangladesh et à Taïwan, des campagnes médiatiques ont visé tout particulièrement les jeunes mariés.6

Le rôle constructif de l'éducation

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) a procédé à l'analyse des programmes d'éducation sexuelle la plus complète qui ait jamais été réalisée et dans le cadre de laquelle il a examiné 68 évaluations de projets concernant l'éducation sexuelle, dont 53 faisaient le bilan d'interventions bien précises.

Sur ces 53 interventions, 22 ont permis «de retarder le moment de la première expérimentation sexuelle, de diminuer le nombre des partenaires sexuels ou de réduire les taux de grossesse accidentelle et de MST», conclut l'analyse de l'ONUSIDA. La quasi-totalité des autres interventions évaluées ne se sont traduites ni par l'augmentation ni par la diminution de l'activité sexuelle, des taux de grossesse ou des taux de MST. L'une des rares exceptions concernait un programme scolaire qui était exclusivement axé sur l'abstinence et qui avait débouché sur l'accroissement de l'activité sexuelle non coïtale, attouchement des seins par exemple.7

Aux Etats-Unis, l'examen de près de 80 programmes d'éducation sexuelle a également révélé que «les programmes exclusivement axés sur la sexualité, tels les programmes d'éducation sexuelle et d'information sur le VIH, l'installation de dispensaires en milieu scolaire et les programmes de diffusion des préservatifs, n'aboutissaient pas à une hausse de l'activité sexuelle sous quelque forme que ce soit». S'ils parvenaient pratiquement tous à accroître les connaissances des jeunes sur la sexualité, ils étaient en tout cas peu nombreux à se traduire par la diminution mesurable des comportements à risque, qu'il s'agisse de retarder le premier rapport, de réduire la fréquence des relations sexuelles et le nombre des partenaires ou encore de faire une utilisation accrue de préservatifs et d'autres formes de contraception.8

La plupart des programmes réussis font largement appel à la participation de la communauté et ils diffusent des messages clairs sur la protection contre la grossesse ou les maladies sexuellement transmissibles (MST). Une étude réalisée au Sénégal a constaté que les programmes d'Education à la vie familiale devaient insister davantage sur le développement des compétences psycho-sociales. Ses auteurs ont organisé des discussions dirigées de groupe et des enquêtes auprès de 225 garçons et filles âgés de 14 à 18 ans qui participaient à ce programme à l'école, dans des clubs de jeunes et dans des associations sportives. «Ceci [cette éducation] nous aide à mûrir et à affronter des problèmes qu'on rencontre dans la vie», a déclaré un garçon.9

Par ailleurs, ce jeune garçon a soulevé la question du respect et de la responsabilité. «Les discussions sur ce que les garçons et les filles attendent les uns des autres dans une relation dénotent un manque de respect entre les sexes», font observer les auteurs de l'étude. Les garçons partaient du principe que les filles attendaient essentiellement de l'argent ou d'autres biens matériels des garçons, tandis que les garçons et les filles mentionnaient «la possibilité de violences physiques ou de viol si une femme refusait d'avoir des relations sexuelles. Il convient de mettre en relief les valeurs qui engendrent le respect de la femme tout en enseignant que la violence n'est jamais acceptable.» Cette étude a été réalisée conjointement par l'Institut des Sciences et de l'Environnement de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar et par FHI, en liaison avec plusieurs ministères et organisations non gouvernementales.

Dans une région rurale et à faible revenu des Etats-Unis, un programme d'éducation à la santé sexuelle destiné aux jeunes de 5 à 18 ans a réuni des agences communautaires, des chefs religieux, des parents et des médias, en vue de la diffusion de messages, et il a mis l'accent sur la promotion de la santé. En l'espace de trois ans, le taux annuel de grossesse est tombé de 60 à 25 pour 1.000 parmi les jeunes filles de 14 à 17 ans. Dans deux zones témoins qui n'avaient pas fait l'objet d'interventions, le taux annuel de grossesse avait augmenté dans cette même tranche d'âge. Ce programme inculquait aux jeunes des éléments d'anatomie de l'appareil reproducteur et de contraception et il se concentrait sur les moyens d'améliorer la prise de décisions, les techniques de communication interpersonnelle et l'estime de soi. Il insistait sur la nécessité d'équilibrer les valeurs personnelles de l'individu avec celles de la famille, des institutions religieuses et de la communauté.10

Le fait de se contenter de fournir du matériel éducatif, tout en faisant l'impasse sur d'autres éléments-clés comme la participation de la communauté, peut produire un résultat contraire au but recherché. Une étude faite au Nicaragua a constaté que la fréquence de l'emploi du préservatif diminuait lorsque des dépliants éducatifs étaient placés dans les chambres d'hôtel utilisées par les personnes qui travaillaient dans l'industrie du sexe.11

La formation des enseignants

La formation adéquate des enseignants et la présence des ressources nécessaires à l'application des programmes sont deux autres facteurs déterminants pour le succès des programmes d'éducation sexuelle. «La formation des enseignants constitue un élément essentiel à la réussite des programmes d'éducation sexuelle», déclare Mme Waszak, de FHI. «Comme les enseignants ne sont pas formés à cette fin, ils délaissent le cours, ou alors ils ne savent pas comment l'enseigner. Ils ont besoin d'être formés pour se libérer de la gêne qu'ils ressentent à parler de sujets qui étaient tabous quand ils grandissaient. Et quand on amorce la discussion sur la santé sexuelle avec les jeunes, il faut aussi se mettre à leur écoute. Il faut répondre à leurs questions et, souvent, les enseignants ne se sentent pas à l'aise.»

Une évaluation récente du programme d'éducation sexuelle du Pérou porte à croire que la formation et la disponibilité des ressources ont leurs limites. «Il y a des enseignants qui continuent de regimber contre l'application du programme, ce qui sape son efficacité», fait observer M. Robert Magnani, de l'université Tulane, qui travaille avec FOCUS on Young Adults, un programme américain de recherche consacré aux jeunes adultes. «Sur le plan du temps et des ressources consacrés, l'effort n'avait pas été suffisant pour se rallier le soutien des enseignants et des directeurs d'écoles. C'est un gros problème dans les sociétés conservatrices.»

En Afrique du Sud, toutes les écoles devront dispenser un enseignement sur les compétences psycho-sociales d'ici à 2005. «Mais les cours de formation à ces compétences et les méthodes d'enseignement varient considérablement, prévient M. Magnani. C'est relativement bien fait dans certains établissements, mais plutôt mal dans d'autres.» Tout en reconnaissant l'importance des lignes directrices à l'échelle nationale, il fait observer que ce sont les provinces locales qui doivent assumer les engagements, financiers et autres, associés à leur mise en oeuvre.

Une formation de qualité fait appel à des démarches novatrices. En Jamaïque, FHI a ainsi collaboré avec le ministère de l'Education à la formation de conseillers pédagogiques chargés d'enseigner des compétences psycho-sociales dans le cadre d'une préparation à la vie familiale. Le manuel utilisé à cette fin, Preparing for the VIBES in the World of Sexuality, apprend aux conseillers à guider les jeunes pour les encourager à inventer des skits, des danses, des chansons et d'autres expressions scéniques à même de verbaliser leurs questions, leurs sujets d'inquiétude, leurs craintes et des scénarios sur des thèmes sexuels, le tout avec le concours d'une troupe des arts de la scène, l'Ashe Performing Arts Academy and Ensemble. L'évaluation du programme est en cours; elle se fonde sur le suivi pendant deux ans de jeunes qui ont suivi ce cours dès l'âge de 12 ans.

Le besoin d'une formation de qualité dépasse le cadre des cours dispensés en milieu scolaire. Il importe aussi de faire participer les parents et les responsables dans les communautés. En Jamaïque, en liaison avec le conseil national de la planification familiale et le groupe Ashe, FHI est en train de mettre au point un programme sur la santé reproductive des adolescents. Destiné aux parents, ce programme comprend un manuel de formation et une vidéo dont l'objectif est de faciliter la communication avec les adolescents. Le manuel servira de base à la formation d'un groupe de parents qui apprendront à travailler avec d'autres parents. Dans le cadre d'une évaluation initiale des besoins, environ 90 parents avaient exprimé des inquiétudes au sujet des MST, du viol, de la grossesse et de l'homosexualité. A partir d'une réflexion sur leurs propres expériences à l'âge de l'adolescence et sur les craintes qu'ils éprouvaient pour leurs enfants, ils ont cerné les questions qui devaient à leur avis être incluses dans le manuel.

L'épidémie de sida a été le point de départ de nombreuses stratégies visant à renforcer les messages d'éducation sexuelle, que ce soit, par exemple, sous la forme de campagnes médiatiques, de permanences téléphoniques et du recours à l'informatique. Aux Philippines, une campagne de sensibilisation des jeunes a fait appel à des chanteurs en vogue et mis en place une permanence téléphonique pour laquelle elle a fait beaucoup de publicité. L'évaluation de ce projet a permis de constater que la moitié des jeunes qui se rappelaient les chansons avaient modifié leur comportement sexuel, et 44% des personnes interrogées ont dit qu'elles avaient eu des conversations avec leurs amis ou leurs parents au sujet d'informations en rapport avec le sexe.12 Avec l'aide de jeunes gens, la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) prépare un site Internet qui proposera de la documentation sur l'éducation sexuelle. L'IPPF affiche aussi sur le Web une page d'accueil appelée « Sexwise » et qui est réalisée en collaboration avec le BBC World Service.

De nombreuses organisations communautaires commencent à s'intéresser à l'éducation sexuelle. FHI a collaboré avec l'Association mondiale des Guides et des Eclaireuses en vue d'assurer l'éducation sexuelle d'adolescentes dans plusieurs pays africains et en Inde. L'organisation arabe de scoutisme forme des garçons pour leur apprendre à conseiller leurs pairs et à les sensibiliser aux questions de genre et de santé sexuelle. Au Ghana, l'Association chrétienne des jeunes femmes travaille avec le CEDPA (Center for Development and Population Activities), organisme situé aux Etats-Unis, pour amener les parents et les chefs religieux à faire du counseling.

Les programmes d'éducation par les pairs sont particulièrement mis à l'honneur dans les projets de prévention du VIH. L'évaluation de 21 projets d'éducation par les pairs ayant reçu l'appui de FHI dans 10 pays (Brésil, Cameroun, Ethiopie, Haïti, Jamaïque, Nigéria, République dominicaine, Tanzanie, Thaïlande et Zimbabwe) a révélé que 81% des personnes ciblées déclaraient préférer recevoir des informations sur le VIH/SIDA de la part de leurs pairs. Un jeune Zimbabwéen devenu éducateur de ses pairs s'explique: «Quand on est avec quelqu'un de son âge, on est sérieux. On se sent à l'aise. Avec quelqu'un de plus âgé, il y des trucs, des problèmes dont on ne veut pas parler, ce qui nous tient à cur.»13

-- William R. Finger

Notes

  1. Senderowitz J. A review of program approaches to adolescent reproductive health. Unpublished paper. U.S. Agency for International Development, 2000.
  2. Kirby D. Sexuality and sex education at home and school. Adolesc Med 1999;10(2):195-209; Kirby D, Short L, Collins J, et al. School-based programs to reduce sexual risk behaviors: a review of effectiveness. Public Health Rep 1994;109:339-60.
  3. Whitaker DJ, Miller KS, Clark LF. Reconceptualizing adolescent sexual behavior: beyond did they or didn't they? Fam Plann Perspect 2000;32(3):111-17.
  4. National Guidelines Task Force, Guidelines for Comprehensive Sexuality Education, Second Edition. Online. Available: http://www.siecus.org/pubs/guidelines/guidelines.pdf . June 12, 2000.
  5. Pick de Weiss S, Hernandez JC, Alvarez M, et al. Family life education increases contraceptive knowledge and use. In Operations Research Summaries. New York: Population Council, 1998.
  6. Alauddin M, MacLaren L. Reaching Newlywed and Married Adolescents. Washington: FOCUS on Young Adults, 1999.
  7. Grunseit A. Impact of HIV and Sexual Health Education on the Sexual Behavior of Young People: A Review Update. Online. Available: http://www.unaids. org/publications/documents/children/schools/grunskeme. pdf. June 7, 2000; Grunseit A, Kippax S, Aggleton P, et al. Sexuality education and young people's sexual behavior: a review of studies. J Adolesc Res 1997; 12(4):421-53.
  8. Kirby D. No Easy Answers: Research Findings of Programs to Reduce Teen Pregnancy (Summary). Washington: The National Campaign to Prevent Teen Pregnancy, 1997.
  9. Nguer R, Niang CI, Katz K, et al. Identifying Ways to Improve Family Life Education Programs. Senegal. Research Triangle Park, NC: Family Health International, 1999.
  10. Vincent ML, Clearie AF, Schluchter MD. Reducing adolescent pregnancy through school and community based education. JAMA 1987;257(24): 3382-86.
  11. Egger M, Pauw J, Lopatatzidis A, et al. Promotion of condom use in a high-risk setting in Nicaragua: a randomised controlled trial. Lancet 2000;355(9221):2101-5.
  12. Rimon JG, Treiman KA, Kincaid DL, et al. Promoting Sexual Responsibility in the Philippines through Music: An Enter-Educate Approach, Occasional Paper Series No. 3. Baltimore: Center for Communication Programs, Johns Hopkins University School of Public Health, 1994.
  13. Flanagan D, Williams C, Mahler H. Peer Education in Projects Supported by AIDSCAP. Arlington,VA: Family Health International, 1996.
Les jeunes ont-ils besoin d'être informés?

Les études effectuées révèlent systématiquement que les jeunes ne possèdent pas les connaissances de base voulues sur la sexualité et la contraception.

Dans une enquête réalisée parmi près de 3.000 jeunes Sénégalais, le tiers seulement de ceux âgés de 15 à 19 ans étaient capables d'identifier correctement la phase fertile du cycle menstruel, et 80% croyaient à tort que les contraceptifs oraux risquaient d'entraîner la stérilité. Les jeunes qui avaient participé à un programme d'Education à la vie familiale étaient mieux informés que les autres sur la contraception et ils utilisaient plus fréquemment des contraceptifs.1

Une étude des programmes d'éducation sexuelle en Afrique du Sud a montré que les jeunes voulaient être mieux informés, qu'ils demandaient à être soutenus dans le domaine de la prise de décisions et des compétences qui leur permettront d'affronter la vie, et qu'ils souhaitaient bénéficier d'un counseling individuel avec une personne de confiance. Dans les discussions dirigées de groupe qui réunissaient 60 jeunes au total, les participants ont émis leur avis que les parents devaient être leur principale source d'information en matière d'éducation sexuelle mais que ces derniers ne répondaient pas à leurs besoins dans ce domaine.2

Dans une enquête effectuée au Nigéria auprès de 2.460 lycéens de 14 à 19 ans, un sur trois seulement savait cerner le moment du cycle le plus propice à la conception. Au cours de discussions dirigées de groupe, «les jeunes ont fait part de leur vif désir d'être mieux instruits sur la contraception et les conséquences des rapports sexuels et ils ont recommandé que l'école et les parents participent à leur éducation sur la santé reproductive».3

Dans un pays voisin, en l'occurrence la Guinée, une enquête effectuée auprès de 3.600 célibataires des deux sexes, âgés de 15 à 24 ans, a révélé qu'une femme sur quatre avait déjà été enceinte et que 22% de ces grossesses s'étaient terminées par un avortement. En moyenne, les jeunes filles avaient leur premier rapport sexuel à 16,3 ans et les jeunes gens à 15,6 ans, mais plus de la moitié des jeunes qui étaient sexuellement actifs n'avaient jamais pratiqué la contraception. «L'éducation sexuelle en milieu scolaire pourrait s'avérer utile même aux jeunes qui ne sont pas scolarisés, étant donné que leurs partenaires fréquentent souvent l'école», concluent les auteurs de cette étude.4

-- William R. Finger

Notes

  1. Nare C, Katz K, Tolley E. Measuring Access to Family Planning Education and Services for Young Adults in Dakar, Senegal. Research Triangle Park, NC: Family Health International, 1996.
  2. Bailie R, Steinberg M. The focus group method in a formative evaluation of a South African high school sexuality education programme. Br J Fam Plann 1995;21(2):71-75.
  3. Amazigo U, Silva N, Kaufman J, et al. Sexual activity and contraceptive knowledge and use among in-school adolescents in Nigeria. Int Fam Plann Perspect 1997;23(1):28-33.
  4. Gorgen R, Yansane M, Marx M, et al. Sexual behavior and attitudes among unmarried urban youths in Guinea. Int Fam Plann Perspect 1998;24(2): 65-71.

Les études effectuées révèlent systématiquement que les jeunes ne possèdent pas les connaissances de base voulues sur la sexualité et la contraception.

Dans une enquête réalisée parmi près de 3.000 jeunes Sénégalais, le tiers seulement de ceux âgés de 15 à 19 ans étaient capables d'identifier correctement la phase fertile du cycle menstruel, et 80% croyaient à tort que les contraceptifs oraux risquaient d'entraîner la stérilité. Les jeunes qui avaient participé à un programme d'Education à la vie familiale étaient mieux informés que les autres sur la contraception et ils utilisaient plus fréquemment des contraceptifs.1

Une étude des programmes d'éducation sexuelle en Afrique du Sud a montré que les jeunes voulaient être mieux informés, qu'ils demandaient à être soutenus dans le domaine de la prise de décisions et des compétences qui leur permettront d'affronter la vie, et qu'ils souhaitaient bénéficier d'un counseling individuel avec une personne de confiance. Dans les discussions dirigées de groupe qui réunissaient 60 jeunes au total, les participants ont émis leur avis que les parents devaient être leur principale source d'information en matière d'éducation sexuelle mais que ces derniers ne répondaient pas à leurs besoins dans ce domaine.2

Dans une enquête effectuée au Nigéria auprès de 2.460 lycéens de 14 à 19 ans, un sur trois seulement savait cerner le moment du cycle le plus propice à la conception. Au cours de discussions dirigées de groupe, «les jeunes ont fait part de leur vif désir d'être mieux instruits sur la contraception et les conséquences des rapports sexuels et ils ont recommandé que l'école et les parents participent à leur éducation sur la santé reproductive».3

Dans un pays voisin, en l'occurrence la Guinée, une enquête effectuée auprès de 3.600 célibataires des deux sexes, âgés de 15 à 24 ans, a révélé qu'une femme sur quatre avait déjà été enceinte et que 22% de ces grossesses s'étaient terminées par un avortement. En moyenne, les jeunes filles avaient leur premier rapport sexuel à 16,3 ans et les jeunes gens à 15,6 ans, mais plus de la moitié des jeunes qui étaient sexuellement actifs n'avaient jamais pratiqué la contraception. «L'éducation sexuelle en milieu scolaire pourrait s'avérer utile même aux jeunes qui ne sont pas scolarisés, étant donné que leurs partenaires fréquentent souvent l'école», concluent les auteurs de cette étude.4

-- William R. Finger

Notes

  1. Nare C, Katz K, Tolley E. Measuring Access to Family Planning Education and Services for Young Adults in Dakar, Senegal. Research Triangle Park, NC: Family Health International, 1996.
  2. Bailie R, Steinberg M. The focus group method in a formative evaluation of a South African high school sexuality education programme. Br J Fam Plann 1995;21(2):71-75.
  3. Amazigo U, Silva N, Kaufman J, et al. Sexual activity and contraceptive knowledge and use among in-school adolescents in Nigeria. Int Fam Plann Perspect 1997;23(1):28-33.
  4. Gorgen R, Yansane M, Marx M, et al. Sexual behavior and attitudes among unmarried urban youths in Guinea. Int Fam Plann Perspect 1998;24(2): 65-71.
Les jeunes ont-ils besoin d'être informés?

Les études effectuées révèlent systématiquement que les jeunes ne possèdent pas les connaissances de base voulues sur la sexualité et la contraception.

Dans une enquête réalisée parmi près de 3.000 jeunes Sénégalais, le tiers seulement de ceux âgés de 15 à 19 ans étaient capables d'identifier correctement la phase fertile du cycle menstruel, et 80% croyaient à tort que les contraceptifs oraux risquaient d'entraîner la stérilité. Les jeunes qui avaient participé à un programme d'Education à la vie familiale étaient mieux informés que les autres sur la contraception et ils utilisaient plus fréquemment des contraceptifs.1

Une étude des programmes d'éducation sexuelle en Afrique du Sud a montré que les jeunes voulaient être mieux informés, qu'ils demandaient à être soutenus dans le domaine de la prise de décisions et des compétences qui leur permettront d'affronter la vie, et qu'ils souhaitaient bénéficier d'un counseling individuel avec une personne de confiance. Dans les discussions dirigées de groupe qui réunissaient 60 jeunes au total, les participants ont émis leur avis que les parents devaient être leur principale source d'information en matière d'éducation sexuelle mais que ces derniers ne répondaient pas à leurs besoins dans ce domaine.2

Dans une enquête effectuée au Nigéria auprès de 2.460 lycéens de 14 à 19 ans, un sur trois seulement savait cerner le moment du cycle le plus propice à la conception. Au cours de discussions dirigées de groupe, «les jeunes ont fait part de leur vif désir d'être mieux instruits sur la contraception et les conséquences des rapports sexuels et ils ont recommandé que l'école et les parents participent à leur éducation sur la santé reproductive».3

Dans un pays voisin, en l'occurrence la Guinée, une enquête effectuée auprès de 3.600 célibataires des deux sexes, âgés de 15 à 24 ans, a révélé qu'une femme sur quatre avait déjà été enceinte et que 22% de ces grossesses s'étaient terminées par un avortement. En moyenne, les jeunes filles avaient leur premier rapport sexuel à 16,3 ans et les jeunes gens à 15,6 ans, mais plus de la moitié des jeunes qui étaient sexuellement actifs n'avaient jamais pratiqué la contraception. «L'éducation sexuelle en milieu scolaire pourrait s'avérer utile même aux jeunes qui ne sont pas scolarisés, étant donné que leurs partenaires fréquentent souvent l'école», concluent les auteurs de cette étude.4

-- William R. Finger

Notes

  1. Nare C, Katz K, Tolley E. Measuring Access to Family Planning Education and Services for Young Adults in Dakar, Senegal. Research Triangle Park, NC: Family Health International, 1996.
  2. Bailie R, Steinberg M. The focus group method in a formative evaluation of a South African high school sexuality education programme. Br J Fam Plann 1995;21(2):71-75.
  3. Amazigo U, Silva N, Kaufman J, et al. Sexual activity and contraceptive knowledge and use among in-school adolescents in Nigeria. Int Fam Plann Perspect 1997;23(1):28-33.
  4. Gorgen R, Yansane M, Marx M, et al. Sexual behavior and attitudes among unmarried urban youths in Guinea. Int Fam Plann Perspect 1998;24(2): 65-71.

 

Des sites Internet pour les jeunes sur la santé de la reproduction

De nos jours, l'Internet donne aux adolescents, aux parents et aux prestataires les moyens de trouver rapidement et facilement des informations utiles sur les maladies sexuellement transmissibles, la contraception et d'autres sujets liés à la santé de la reproduction. Voici quelques sites qui proposent aux adolescents des informations sur la santé reproductive:

Le site de l'American Social Health Association (http://www.iwannaknow.org) contient un guide destiné à aider les adultes à aborder des questions délicates avec leurs enfants. Tous les jours, on peut suivre à la manière d'un feuilleton les aventures de personnages fictifs qui sont confrontés à des problèmes de santé sexuelle.

L'American Medical Association (http://www.ama-assn.org/adolhlth/adolhlth.htm) offre des informations sur les services relatifs à la santé des adolescents. Son site contient des fiches analytiques visant à aider les prestataires à aborder des sujets précis avec les parents.

"Talking with Kids" (http://www.talkingwithkids.org/) est un site créé par Children Now et la Fondation Kaiser Family qui encourage les parents à parler avec leurs enfants de la santé sexuelle, de la violence et de la toxicomanie. Les informations sont présentées en anglais et en espagnol.

Le site «Teenwire» (http://www.teenwire.com/), créé par la Planned Parenthood Federation of America, présente des informations sur la sexualité des adolescents, leur santé sexuelle et leurs relations de couple. On peut y consulter une foire aux questions sur la santé sexuelle et un magazine écrit par des adolescents.

La Fédération internationale pour la planification familiale et le BBC World Service fournissent des informations sur la santé sexuelle des adolescents qui sont glanées dans divers programmes nationaux de planification familiale et dans des reportages éducatifs diffusés à la radio. Ces informations sont réunies dans un guide, à la page «Sexwise» (http://www.bbc.co.uk/worldservice/sci_tech/features/health/sexwise) de la BBC, qui peut être téléchargé en 22 langues.

Ce site du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (http://www.unicef.org/voy/) offre aux jeunes adultes la possibilité de participer à un forum de discussions thématiques, notamment sur la santé reproductive, en temps réel. Il existe en version anglaise, espagnole et française.

De nos jours, l'Internet donne aux adolescents, aux parents et aux prestataires les moyens de trouver rapidement et facilement des informations utiles sur les maladies sexuellement transmissibles, la contraception et d'autres sujets liés à la santé de la reproduction. Voici quelques sites qui proposent aux adolescents des informations sur la santé reproductive:

Le site de l'American Social Health Association (http://www.iwannaknow.org) contient un guide destiné à aider les adultes à aborder des questions délicates avec leurs enfants. Tous les jours, on peut suivre à la manière d'un feuilleton les aventures de personnages fictifs qui sont confrontés à des problèmes de santé sexuelle.

L'American Medical Association (http://www.ama-assn.org/adolhlth/adolhlth.htm) offre des informations sur les services relatifs à la santé des adolescents. Son site contient des fiches analytiques visant à aider les prestataires à aborder des sujets précis avec les parents.

"Talking with Kids" (http://www.talkingwithkids.org/) est un site créé par Children Now et la Fondation Kaiser Family qui encourage les parents à parler avec leurs enfants de la santé sexuelle, de la violence et de la toxicomanie. Les informations sont présentées en anglais et en espagnol.

Le site «Teenwire» (http://www.teenwire.com/), créé par la Planned Parenthood Federation of America, présente des informations sur la sexualité des adolescents, leur santé sexuelle et leurs relations de couple. On peut y consulter une foire aux questions sur la santé sexuelle et un magazine écrit par des adolescents.

La Fédération internationale pour la planification familiale et le BBC World Service fournissent des informations sur la santé sexuelle des adolescents qui sont glanées dans divers programmes nationaux de planification familiale et dans des reportages éducatifs diffusés à la radio. Ces informations sont réunies dans un guide, à la page «Sexwise» (http://www.bbc.co.uk/worldservice/sci_tech/features/health/sexwise) de la BBC, qui peut être téléchargé en 22 langues.

Ce site du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (http://www.unicef.org/voy/) offre aux jeunes adultes la possibilité de participer à un forum de discussions thématiques, notamment sur la santé reproductive, en temps réel. Il existe en version anglaise, espagnole et française.

Des sites Internet pour les jeunes sur la santé de la reproduction

De nos jours, l'Internet donne aux adolescents, aux parents et aux prestataires les moyens de trouver rapidement et facilement des informations utiles sur les maladies sexuellement transmissibles, la contraception et d'autres sujets liés à la santé de la reproduction. Voici quelques sites qui proposent aux adolescents des informations sur la santé reproductive:

Le site de l'American Social Health Association (http://www.iwannaknow.org) contient un guide destiné à aider les adultes à aborder des questions délicates avec leurs enfants. Tous les jours, on peut suivre à la manière d'un feuilleton les aventures de personnages fictifs qui sont confrontés à des problèmes de santé sexuelle.

L'American Medical Association (http://www.ama-assn.org/adolhlth/adolhlth.htm) offre des informations sur les services relatifs à la santé des adolescents. Son site contient des fiches analytiques visant à aider les prestataires à aborder des sujets précis avec les parents.

"Talking with Kids" (http://www.talkingwithkids.org/) est un site créé par Children Now et la Fondation Kaiser Family qui encourage les parents à parler avec leurs enfants de la santé sexuelle, de la violence et de la toxicomanie. Les informations sont présentées en anglais et en espagnol.

Le site «Teenwire» (http://www.teenwire.com/), créé par la Planned Parenthood Federation of America, présente des informations sur la sexualité des adolescents, leur santé sexuelle et leurs relations de couple. On peut y consulter une foire aux questions sur la santé sexuelle et un magazine écrit par des adolescents.

La Fédération internationale pour la planification familiale et le BBC World Service fournissent des informations sur la santé sexuelle des adolescents qui sont glanées dans divers programmes nationaux de planification familiale et dans des reportages éducatifs diffusés à la radio. Ces informations sont réunies dans un guide, à la page «Sexwise» (http://www.bbc.co.uk/worldservice/sci_tech/features/health/sexwise) de la BBC, qui peut être téléchargé en 22 langues.

Ce site du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (http://www.unicef.org/voy/) offre aux jeunes adultes la possibilité de participer à un forum de discussions thématiques, notamment sur la santé reproductive, en temps réel. Il existe en version anglaise, espagnole et française.

 

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