La contraception
Introduction
Le droit à la contraception est un des droits fondamentaux des femmes. La loi du 4 juillet 2001 modifie et actualise les dispositions antérieures prévues par les lois n° 67-1176 du 28 décembre 1967 et n° 75-17 du 17 janvier 1975. Ces actualisations concernent notamment l'éducation à la santé et à la sexualité, les modalités de délivrance et de pose des contraceptifs et la stérilisation à visée contraceptive.
Depuis 1998, des enquêtes menées par l'INSERM dans le but de connaître les principales raisons des échecs à la contraception ont permis didentifier les principaux mécanismes qui en sont à l'origine (source : Ministère de l'emploi et de la solidarité, campagne d'information 2002 sur la contraception) :
- Accident de la méthode c'est à dire oubli de la pilule ou
préservatif mal utilisé.
- Méthode inappropriée, à la vie sexuelle ou aux conditions
de vie de la femme.
- Déficit dinformation, surtout flagrant chez certaines
très jeunes femmes et les femmes en situation de
précarité.
- Non-dialogue homme/femme ou le manque d'implication de
l'homme en terme de contraception.
- Raisons personnelles : une femme peut avoir un désir
denfant inconscient ou peut chercher à "forcer la main" de
son partenaire.
- Situation difficile : une femme qui cumule des problèmes
socio-économiques et personnels nest pas disponible
psychologiquement pour réfléchir à sa contraception.
- Rapports sexuels imprévus et occasionnels qui atténuent le "réflexe contraception".
Sur les 14 millions de Françaises en âge de procréer 65 %
utilisent un moyen de contraception (Afssaps, 1999).
Ce dossier défini et présente les différents types de
contraception.
Définition
Selon le dictionnaire de médecine flammarion, 7e édition, la
contraception est " l'utilisation de procédés temporaires et
réversibles destinés à empêcher la conception. Sont donc
exclus de cette définition les procédés chirurgicaux
irréversibles (vasectomie, ligature des trompes) qui rentrent
dans le cadre d'une stérilisation.
En pratique, on distingue actuellement, quatre grands modes
de contraception selon le procédé auquels ils font appels :
- ceux qui bloquent l'ovulation - Contraceptifs oraux,
- ceux qui bloquent la spermatogénèse (stade expérimental),
- ceux qui font obstacle à la fécondation - Abstention périodique, coït interrompu, préservatif, méthode Ogino.
- ceux qui font obstacle à la nidation de l'oeuf - Stérilet.
Doroz 2002, le guide pratique des médicaments distingue la contraception locale de la contraception hormonale.
La contraception locale
1/ Préservatif masculin
Efficace à 95%, il présente l'avantage de protéger des Maladies Sexuellement Transmissibles. Sa seule contre-indication est une allergie au latex, rare, parfois croisée avec certains aliments. Les possibilités de ruptures, rares, sont le fait d'une altération du latex due à l'utilisation de lubrifiant gras.
2/ Diaphragme ou obturateur vaginal
Efficace à 95%, les échecs à cette contraception sont liés avant tout à une mauvaise utilisation. C'est pourquoi, le médecin doit effectuer auparavant un examen clinique qui permettra d'expliquer à la patiente le maniement correct du diaphragme. Il permettra également de :
- déterminer la taille la mieux adaptée parmi les neuf disponibles sur le marché. Il doit s'adapter au fond du cul-de-sac postérieur et derrière la symphyse.
- Eliminer les contre-indications qui sont principalement des infections vaginales ou cervico-vaginales, un post-partum immédiat, un prolapsus utérin, un cystocèle, des fistules recto ou vésico-vaginales, des antéversions ou rétroversions importantes, un cul-de-sac antérieur court et non dépressible, une paroi pelvienne douloureuse, des tissus vaginaux sans tonicité et une position du col rendant la mise en place difficile.
Un examen gynécologique ultérieur de la patiente portant son diaphragme depuis plusieurs heures permettra de contrôler la bonne adhérence de l'anneau, la bonne tolérance et la bonne compréhension de la méthode.
3/ Spermicides
Ils se présentent sous trois formes : crèmes, ovules et
éponges. Seules les éponges sont efficaces entre 80 à 90 % et
pendant 24 heures. Ce sont des substances de la classe des
surfactifs ioniques ou non ioniques qui ont un effet chimique
d'altération des membranes cellulaires des spermatozoïdes qui
aboutit à leur immobilisation ou à leur destruction.
L'utilisation d'antiseptiques, savons et médicaments
administrés par voie vaginale est déconseillée.
4/ Dispositif intra-utérin (DIU) ou stérilet
C'est le second moyen de contraception choisie par 17 % des femmes et la première méthode de contraception chez les femmes à partir de 40 ans. Son efficacité se situe aux alentours de 97 à 99 %.
Les effets du stérilet au cuivre portent sur l'endomètre en provoquant une réaction inflammatoire non spécifique et des perturbations fonctionnelles augmentées par le cuivre ainsi que sur la glaire cervicale. Les stérilets qui libérent du lévonorgestrel ont en plus une action d'atrophie de l'endomètre.
Sa durée d'action est d'au moins 5 ans.
La pose d'un stérilet peut provoquer :
- de manière assez fréquente dans les heures ou jours suivant la pose, des douleurs qui cèdent spontanément, des ménorragies et métrorragies et plus rarement des douleurs persistantes et des hémorragies utérines importantes motivant un retrait.
- De manière plus rares des infections génito-pelviennes ou des expulsions.
- Des grossesses ectopiques ou intra-utérines.
La contraception par DIU est contre-indiquée de manière absolue notamment dans les cas de valvulopathies, de traitements anticoagulants, de cancer de l'utérus, d'infection génitale évolutive, de cervicite à répétition, de malformation utérine marquée, de béance cervico-isthmique, de troubles de la crase sanguine, d'hemorragies génitales non étiquetées.
Source : Doroz 2002, le guide pratique des médicaments, 22 e édition
La contraception hormonale
Source : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
1/ Contraception estro-progestative
C'est la méthode la plus efficace (99,5 %) et la plus
utilisée (41 % des femmes de vingt à quarante-quatre ans).
Elle associe un estrogène de synthèse (l'éthinyl-estradiol) à
un progestatif de synthèse dérivé des 19 norstéroïdes.
En fonction de la dose d'éthinyl-estradiol, de la nature et
la dose du progestatif et de la répartition des doses
respectives de ces stéroïdes au cours du cycle on distingue
trois types de contraceptifs estro-progestatifs :
- Contraceptifs estro-progestatifs combinés. La quantité
d'éthinyl-estradiol par comprimé varie selon les pilules de
0,020 à 0,050 mg. La répartition des doses des composants au
cours du cycle peut être variable (estro-progestatifs
monophasique, biphasique ou triphasique). La plaquette
standard se compose de vingt-et-un comprimés à doses
constantes d'estro-progestatif et de sept comprimés de
placebo. Ils sont donc pris 28 jours sur 28. Ce sont les plus
faciles à utiliser puisqu'il n'y a pas de risque particulier
si la femme se trompe dans l'ordre de prise des comprimés. Ce
sont donc actuellement les plus prescrits.
- Contraceptifs estro-progestatifs séquentiels. En raison
de leur moindre efficacité et du risque de survenue de
complications graves notamment de cancer de l'endomètre lors
de leur utilisation prolongée, ils ne sont adaptés que dans
les suites immédiates d'un curetage afin d'éviter la
formation de synéchies.
- Contraceptifs estro-progestatifs durgence. (voir paragraphe correspondant)
Les contre-indications absolues à la prescription d'une contraception estro-progestatives sont : les tumeurs malignes du sein ou de l'utérus, l'hyperplasie de l'endomètre, les troubles métaboliques ou vasculaires, les affections hépatiques sévères ou récentes, les hémorragies génitales inexpliquées.
Les effets indésirables mineurs qui disparaissent, en général, malgré la poursuite du traitement sont : des nausées surtout lors des premières prises, une tension mammaire, une oligoménorrhée, une aménorrhée, des métrorragies, une sensation de lourdeur des jambes, une prise de poids modérée, des céphalées banales, une irritabilité, une irritation oculaire lors du port de lentilles de contact.
Des modifications métaboliques telles qu'une diminution de la tolérance aux hydrates de carbone et une hyperlipidémie peuvent survenir.
Les incidents rares mais plus graves qui doivent faire interrompre le traitement sont : des ictères cholestatiques, un adénome hépatique, une mastopathie bénigne, des mastodynies sévères, des céphalées importantes et inhabituelles, des migraines, des vertiges, des troubles de la vision, un chloasma, une hypertension artérielle, des accidents vasculaires artériels en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.
La dernière pilule estro-progestative qui a reçu une autorisation européenne de mise sur le marché est la pilule Jasmine mise au point par le laboratoire Schering. L'association de 3 mg de drospirénone, molécule dotée d'un effet antiminéralocorticoïde, à 30 ¼ g d'éthinylestradiol apporte un bénéfice aux patientes sujettes à la rétention hydrosodée hormono-induite.
2/ Contraception progestative
Les méthodes de contraception progestatives sont moins efficaces que les associations estro-progestatives. Leurs intérêts résident dans leur possibilité de prescription en cas de contre-indication ou d'intolérance à la pilule estro-progestative. Outre le DIU délivrant de faibles doses de lévonorgestrel ou de progestérone mentionnée précédemment, on distingue trois types de contraception progestative.
- La contraception orale continue à très faibles doses.
Elle consiste en une prise quotidienne et ininterrompue, même
pendant les règles, d'une faible dose de progestatif. Elle
nécessite d'informer la patiente des effets indésirables et
des nécessaires précautions car l'oubli d'un comprimé expose
au risque de grossesse, principalement le jour et le
lendemain de l'oubli.
- La contraception orale discontinue à doses
antigonadotropes. Elle consiste en une prise quotidienne et
discontinue de progestatif.
- La contraception par voie intramusculaire injectable de progestatif retard, toutes les huit à douze semaines. L'Implanon qui contient de l'etonogestrel est le dernier implant sous-cutané à très longue durée d'action qui succède au Norplant (à base de levonorgestrel).
3 / Surveillance de la contraception orale
Des RMO sont parues au JO du 14 novembre 1998. Ces références ne remettent pas en cause le bien-fondé d'un examen clinique annuel. Deux points sont présentés :
- Il n'y a pas lieu, au cours de la surveillance biologique
d'une contraception orale, chez une femme de moins de
trente-cinq ans, lorsque ni le 1er bilan comprenant
nécessairement la mesure à jeun de la glycémie, du
cholestérol total et des triglycérides plasmatiques, ni les
bilans de contrôle effectués trois mois puis douze mois
après, n'ont montré d'anomalies, de pratiquer d'autres
explorations biologiques.
- Il ny a pas lieu, au cours de la surveillance biologique d'une contraception orale, chez une femme de moins de trente-cinq ans, lorsque le 1er bilan et les bilans de contrôle effectués trois mois, puis douze mois après, n'ont pas montré d'anomalies, de répéter les examens de contrôle plus d'une fois tous les deux ans, en l'absence de faits nouveaux.
Nota Bene : cette surveillance n'inclut pas les frottis.
Source : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
La contraception d'urgence
Le décret n° 2001-258 du 27 mars 2001 pris en application de la loi n° 2000-1209 du 13 décembre 2000 relative à la contraception d'urgence détermine les modalités d'administration de ce type de contraception en milieu scolaire. Les nouvelles dispositions législatives permettent aux adolescentes d'avoir accès à la contraception durgence sans prescription médicale et sans autorisation parentale.
Les méthodes hormonales ou les "pilules du lendemain" restent
les plus utilisées dans la contraception d'urgence : leur
principe est daltérer la muqueuse utérine pour la rendre
impropre à la nidation.
C'est une contraception efficace mais malheureusement pas à
100%, son efficacité dépend de la précocité de la prise après
le rapport supposé suspect.
Ne contenant pas d'oestrogène, une hormone présente dans
d'autres contraceptions d'urgence comme le Tetragynon,
première du genre en France, le Norlévo est mieux toléré et
ne présente pas de contre-indication.
1/ Le Nor-Lévo®
- Il se présente sous forme dune plaquette de 2 comprimés qui
contiennent chacun 750 µg de lévonorgestrel, un progestatif,
nécessaire pour 1 traitement.
- Ce nouveau produit ne contient pas dSstrogènes, sa
tolérance est de ce fait améliorée.
- Il faut prendre le premier comprimé dans les 72 heures
suivant le rapport non protégé, puis le deuxième 12 à 24
heures plus tard. Il est ensuite absolument nécessaire en cas
de nouveaux rapports, de prendre des précautions
supplémentaires jusqu'à la survenue des règles. A partir d'un
retard de 5 jours par rapport à la date prévue des règles, il
est nécessaire de consulter un médecin et de faire un test de
grossesse.
- En vente libre dans toutes les pharmacies sans prescription
médicale depuis le 1er juin 2000. Prix 50 Francs environ. Non
remboursé par la Sécurité sociale.
- NorLevo® est commercialisé en France par les laboratoires
Besins-Iscovesco®.
2/ Le Tétragynon
- Il se présente sous forme dune plaquette de 4 comprimés
composés de d'Ethynil oestradiol et levonorgestrel.
- Il faut prendre 2 comprimés dans les 72 heures suivant le
rapport non protégé, puis les 2 autres 12 à 24 heures plus
tard.
- Il est ensuite absolument nécessaire en cas de nouveaux
rapports, de prendre des précautions supplémentaires jusqu'à
la survenue des règles.
- Cette prise de comprimés peut occasionner des nausées, des
tensions mammaires et des petits saignements.
- En vente dans les pharmacies sur prescription médicale.
Prix: 25 Francs environ. Remboursé à 65% par la Sécurité
sociale.
- Commercialisé par les Laboratoires Scherring.
3/ La pose d'un Stérilet
- Un Stérilet placé dans les cinq jours suivant un rapport
non protégé réalise également une contraception d'urgence
généralement efficace (de près de 100 %).
- S'adresse surtout aux femmes ayant eu déjà des enfants et
désireuses de poursuivre leur contraception par dispositif
intra utérin.
- Les limites de cette méthode sont essentiellement liées au
fait que les candidates sont des femmes jeunes, très souvent
sans enfant et présentant statistiquement un risque élevé de
maladie sexuellement transmissible. Un stérilet risque dans
ce cas dentraîner une infection pelvienne majeure.
4/ Le RU 486
- La Mifépristone (RU 486) a été baptisée pilule
abortive.
- Il sagit dune molécule qui possède une forte activité
antiprogestérone. Elle est actuellement utilisée dans les IVG
médicamenteuses et également pour déclencher laccouchement
dans les interruptions thérapeutiques de grossesse.
- Elle est en cours dévaluation dans dautres indications et
en particulier dans la contraception post-coïtale. Deux
possibilités sont étudiées : la prescription de comprimés
dans les 72 heures après le coït, ou bien la prise de
comprimés en fin de cycle, quelques soient le nombre de
rapports et le délai écoulé depuis ces rapports non protégés
au cours de ce cycle.
» Pour en savoir plus La contraception
Consulter les dépêches de Caducee.net sur la contraception
Jasmine : pilule de 4ème génération ?
Revue bibliographique réalisée à partir de Medline.
Newsletter de gynécologie médicale réalisée par Mme Blondy et
mis en ligne sur le site Gyneweb en février 2001.
Les implants contraceptifs : le retour
Revue bibliographique réalisée à partir de Medline.
Newsletter de gynécologie médicale réalisée par Mme Blondy et
mis en ligne sur le site Gyneweb en avril 2001.
DIU et nulliparité
Revue bibliographique réalisée à partir de Medline.
Newsletter de gynécologie médicale réalisée par Mme Blondy et
mis en ligne sur le site Gyneweb en octobre 2001.
Mise à jour sur la contraception : contraceptifs
oraux et risques de cancer du sein
Résultats
d'une étude suggérant une corrélation entre la prise de
pilules contraceptives combinées fortement dosées, qui ne
sont plus distribuées depuis des années dans la plupart des
pays, et le risque de cancer du sein chez les femmes dont
l'histoire familiale suggère une susceptibilité particulière
à cette maladie.
Family Health International (FHI),
2001 .
Consulter
le document
Le DIU au cuivre : une méthode sûre, efficace et
réversible
Mythes et rumeurs, effets secondaires, barrières
économiques.
Family Health International (FHI), Network, 2000, Vol. 20, N.
1.
Voir le document
Les méthodes de barrières féminines
Accès à quatre documents : Microbicides : en phase d'essais
chez la femme, Quelle est l'efficacité des spermicides ? De
nouvelles méthodes de barrière sont peut-être d'un emploi
plus facile, le réemploi du préservatif féminin à l'étude,
les attitudes influencent l'usage des méthodes.
Family Health International (FHI), Network, 2000, Vol. 20, N.
2.
Voir le document
Mise à jour sur la contraception : les avantages du
système au lévonorgestrel
Saignements et fibromes, Protection contre la MIP ?
Family Health International (FHI), Network, 2000, Vol. 20, N.
1.
Voir le document
Contraception en présence d'une pathologie
cardio-vasculaire
Avantages et inconvénients des différents modes de
contraception, les pathologies cardiaques qui justifient une
attention particulière à la contraception, savoir adapter ses
conseils à l'attente et aux risques individuels de la
contraception.
F Gueyffier, M Gouton, A Froment, cours en ligne de
l'Université de Lyon.
La contraception orale
Introduction, objectifs, cas cliniques, bibliographie,
glossaire, liens.
Pr P. Touraine et Dr E. Cogez. Cours de D.U. de médecine
générale de l'Université Paris V, 1999.
Voir
le document
Contraception estro-progestative
Références Médicales Opposables sur la surveillance de la
contraception orale, introduction, quand prescrire ? que
prescrire ? quelle stratégie ? cas particulier.
Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé,
1999.
Surveillance biologique de la contraception orale
estroprogestative
Composition de l'argumentaire : Introduction, définition des
questions, risques veineux, risque artériel, risques liés aux
anomalies métaboliques, risques hépatiques,
recommandations.
ANAES, mars 2000.
Accès aux recommandations et au rapport complet
Contraception progestative
Références Médicales Opposables sur la surveillance de la
contraception orale, introduction, quand prescrire ? que
prescrire ? Comment prescrire ?
Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé,
1999.
La contraception chez l'adolescente
Observance et psychologie, mode d'action des
oestroprogestatifs : rappel, les effets metaboliques des
oestroprogestatifs, les autres effets de la contraception,
les échecs de la contraception, la contraception chez la
femme à risque, bibliographie.
Dr A. Jacquet, Collège de Gynécologie du Centre-Val de Loire,
Journée de Gynécologie Pédiatrique du vendredi 19 novembre
1998.
Voir
le document ou en version
pdf
Campagne d'information 2002 sur la
contraception
Description du dispositif de la campagne d'information
intitulée "La contraception. Ne laissez pas l'imprévu décider
à votre place" et destinée à la fois au grand public et au
professionnel.
Ministère de l'emploi et de la solidarité - Secrétariat
d'état au droit des femmes. Document mis en ligne le 9
janvier 2002.
Contraception et IVG en débat
Dossier d'actualité sur le site de La documentation Française
: Questions à Janine Mossuz-Lavau, chronologie législation et
action publique : un bilan, le débat sur les projets actuels,
enjeux éthiques, contraception et IVG en France, en Europe et
dans le monde, carte dynamique : statut légal de
l'interruption de grossesse et utilisation de la
contraception dans le monde, 1994, sélection d'ouvrages, de
périodiques et de dossiers du Centre de documentation
internationale, sélection de sites internet.
Pour accéder aux différentes parties du dossier, utiliser le
menu de navigation de gauche. Mis en ligne sur le site en
novembre 2000.
Voir le document
Droits des femmes : contraception, IVG, pour un
meilleur accès
Actes de colloque organisé par la Délégation aux droits des
femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les
femmes à l'Assemblée Nationale le 30 mai 2000. Première table
ronde : « L'IVG : pour un meilleur accueil dans les
structures publiques, problème des délais, problème des
femmes étrangères, dépénalisation », "La contraception et
l'I.V.G. des mineures : information, prévention, problème de
l'autorisation parentale".
Voir
le document
La contraception chez les personnes handicapées
mentales : rapport et avis
Rapport public mis en ligne sur le site de La Documentation
Française.
Comité consultatif national d'éthique,1996.
Disponible en version pdf ou rtf.
La stérilisation envisagée comme mode de
contraception définitive : rapport
Rapport public mis en ligne sur le site de La Documentation
Française.
Comité consultatif national d'éthique,1996.
Disponible en version pdf ou rtf.
La pilule ou la fécondité enfin
maîtrisée
Histoire des contraceptifs avant la découverte de la pilule,
découverte de la pilule, réactions face à la pilule, la
politique et la maîtrise du nombre de naissance,
fonctionnement de la pilule, sources exploitées.
Virginie Fatton et Raphael Barazzutti, dernière mise à jour
le 12 mai 1999.
Voir le document
La contraception d'urgence
Contraception d'urgence : mode d'emploi et rôle du
généraliste
Généralités, quelques faits, le rôle du généraliste.
, N°7090 du
20/03/2002.
Contraception d'urgence - guide pour la prestation
des services
Table des matières d'un document réalisé par la section
Reproductive-Health de l'OMS.
Introduction, aspects généraux, pilules contraceptives
d'urgence, DIU au cuivre pour la contraception d'urgence,
aspects relatifs au service, introduction de la contraception
d'urgence dans les programmes de santé reproductive,
diffusion des informations. Les titres soulignés sont
cliquables.
OMS, 1999.
Consulter la table des matières
Contraception d'urgence
Introduction, Qui peut avoir besoin dune contraception
durgence ? Méthodes de la contraception durgence, mode
daction, efficacité, indications et contre-indications,
bibliographie.
Aide-mémoire n°244 réalisé par l'OMS, juin 2000.
Contraception postcoïtale durgence
Directives clinique de la SOGC : Introduction, qu'est ce que
la contraception d'urgence ? Quelles sont les méthodes ? Mode
d'action, efficacité, contre-indications, évaluation, suivi,
effets secondaires, accès, conclusion.
Société des Obstétriciens et Gynécologues du Canada (SOGC),
juillet 2000.
Contraception d'urgence : une approche responsable en
faveur des femmes et des jeunes filles
La contraception chimique, le cadre législatif actuel et les
politiques publiques en faveur de la contraception, adapter
le droit et les comportements aux progrès scientifiques,
recommandations adoptées par la délégation, examen par la
délégation, annexes, lettre de saisine, compte-rendu
d'audition.
Rapport d'information n°43, Mme J. Bardou, Délégation du
Sénat aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre
les hommes et les femmes, 2001.
Accès à la
table des matières
Contraception d'urgence
Récapitulatif. La contraception du lendemain ou contraception
d'urgence ne doit être comprise et utilisée que pour des
"accidents" exceptionnels et ne peut pas être envisagée comme
une méthode habituelle et/ou régulière de
contraception.
Document sur le site Esculape, par le Dr H. Raybaud.
Voir
le document
Contraception du lendemain
Méthode hormonale combinée (oestro-progestative), méthode
hormonale progestative, RU 486 (mefepristone) et DIU.
Voir
le document
Planning familial - La contraception d'urgence :
Pilules ou stérilet ou RU 486
La contraception d'urgence est conçue pour empêcher la
grossesse après le rapport vaginal sans protection. Pilules
combinées, pilules sans oestrogènes, l'insertion d'un
stérilet, les risques et le ru486.
Voir le
document
Une contraception d'urgence fournit par les
CO
Les femmes peuvent empêcher une grossesse même après un
rapport sexuel non protégé en utilisant certains types de
contraceptifs oraux. Bien qu'ils soient moins efficaces que
les autres méthodes de contraception, les CO pris après un
rapport sexuel ne présentent pas de danger pour la santé et
sont efficaces à 75 % pour prévenir la grossesse.
Sur le site de Family Health International (FHI),
organisation à but non lucratif.
Consortium pour la Contraception
d'Urgence
Questions et réponses pour les
décideurs, points du message à utiliser lors de la formation
de porte paroles, points de discussion pour les porte paroles
répondant aux oppositions, Directives médicales et
d'approvisionnement, exemple de brochure client,
développement de programmes régionaux pour fournir les PCU,
bibliographie et références (Anglais).
Sur le site de "Path" , organisation qui vise à améliorer la
santé, notamment des enfants et des femmes.
Voir le
document
Le Norlévo
Norlévo.com
HRA Pharma est un nouveau
laboratoire pharmaceutique, créé par des Français, désireux
de développer des méthodes innovantes dans le domaine de la
régulation des naissances. La contraception d'urgence est le
premier domaine d'activité de ce laboratoire qui a développé
un nouveau produit NorLevo® qui est désormais disponible sur
le marché français.
Informations destinées aux infirmiers et infirmières
scolaires, le produit, des liens intéressants, liste des
questions les plus fréquemment posées, posologie et mode
d'administration.
Voir le
document
Norlévo 750 microgrammes comprimé
Identification de la spécialité, présentation et
conditionnement, composition, propriétés thérapeutiques,
indications thérapeutiques, effets secondaires, précautions
d'emploi, contre-indications, surdosage, voies
d'administration, posologie et mode d'administration.
Document BIAM (Banque de Données Automatisée sur les
Médicaments) - 4 avril 2000.
Voir le
document
Norlévo ® (progestatifs contraceptifs du lendemain -
Levonorgestrel)
Indications, posologie, contre-indications, mises en gardes,
groupes à risques, interactions médicamenteuses, effets
adverses, surdosage, pharmacodynamie, pharmacocinétique,
structure chimique.
Document du site Esculape.
Voir le
document
Bulletin Officiel de l'Education Nationale HS N°1 du
6 janvier - Protocole national sur l'organisation des soins
et des urgences dans les écoles et les établissements publics
locaux d'enseignement (EPLE)
Son objectif est de définir les modalités d'organisation des
soins et des urgences dans les établissements scolaires et
particulièrement l'utilisation par les infirmières des
médicaments dits d'usage courant, en vente libre en
pharmacie, des médicaments d'urgence et de ceux prescrits
dans le cadre des projets d'accueil individualisé (PAI).
Informations générales sur Norlévo et la contraception
d'urgence, fiche destinée aux infirmières, textes
officiels... Site du Ministère de l'Education
Nationale.
Voir le
document
Norlévo
Réponse de Madame la ministre Ségolène Royal, à une question
de Madame la députée de la Gironde Conchita Martinez à
l'assemblée nationale sur la pilule du lendemain.
Site du ministère de l'Education National - Mardi 7 décembre
1999.
Voir le
document
Une pilule distribuée au
compte-gouttes
La pilule du lendemain est désormais autorisée dans les
collèges et les lycées. Reste qu'elle ne pourra être délivrée
tel un simple comprimé. Cette contraception d'urgence fait
l'objet d'un protocole strict, publié au Bulletin officiel.
Les infirmières ont notamment l'obligation de s'entretenir
avec l'élève, de la suivre et d'essayer d'établir un dialogue
avec l'un des parents.
Le Journal de l'Ile - Mercredi 2 Février 2000
#COVID-19 : le point de situation épidémiologique sur le coronavirus SARS-CoV-2
Descripteur MESH : Contraception