Psoriasis inversé : une corticothérapie locale plus courte ?

Une corticothérapie locale occasionnelle ou discontinue, complétée par l’application d’agents moins puissants tels que le pimecrolimus 1% ou le calcipotriol 0,005% apparaît être une option intéressante dans le traitement du psoriasis inversé.

Dans un article paru cette semaine dans la dernière livraison des Archives of Dermatology, Kreuter et collaborateurs rappellent les problèmes liés aux effets secondaires à long terme de la corticothérapie locale pour le traitement du psoriasis inversé.

Dans un essai en double aveugle, ces auteurs ont comparé sur 4 semaines trois traitements topiques : pimecrolimus 1%, calcipotriol 0,005% et betamethasone 0,1%. En termes de réduction de la sévérité des symptômes, les meilleurs résultats ont été respectivement obtenus avec la betamethasone (réduction de 86% du score) puis avec le calcipotriol (réduction de 62%) et le pimecrolimus (40%).

Selon les auteurs, ces résultats confirment la supériorité des corticoïdes. Cependant, si l’on considère leurs effets secondaires à long terme, ces données montrent que la corticothérapie sur un temps limité ou par intermittence pourrait être complétée par un traitement de fond faisant appel à des principes actifs que le pimecrolimus ou le calcipotriol.

Source : Arch Dermatol. 2006:142:1138-1143

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