Une carte génomique globale de la prédisposition à la maladie de Parkinson
Des chercheurs de la Mayo Clinic en collaboration avec des scientifiques de Perlegens Science ont produit une première carte génomique de la variabilité génétique associée à la maladie de Parkinson. Leurs résultats qui seront publiés dans l’édition de novembre de l’American Journal of Human Genetics mettent l’accent sur 12 gènes.
« C’est quelque chose que nous voulions réaliser depuis des années, et aujourd’hui nous avons eu la technologie et les financements pour rendre ceci réalisable. Si ces données sont confirmées, ce travail pourrait apporter de nouvelles indications sur les causes de la maladie de Parkinson », commente le Dr Demetrius Maraganore, premier auteur de cette étude et neurologue à la Mayo Clinic. « Cela représente une des premières études d’association à large échelle et sur tout le génome menée sur une maladie », poursuit-il.
Le polymorphisme nucléotidique (single nucleotide polymorphisms, SNPs) a été examiné sur l’ADN de 775 patients parkinsoniens et 775 patients contrôles. L’étude confirme que des variations de deux régions connues du génome, PARK10 et PARK11, semblent associées à la prédisposition au développement de la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont également identifié 10 autres polymorphismes nucléotidiques apparemment associés à cette prédisposition. Un d’entre eux, le gène SEMA5A, pourrait jour un rôle important dans le développement et la mort cellulaire programmée des cellules dopaminergiques.
Source : Mayo Clinic
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