Réduire le prix des antirétroviraux reste un enjeu crucial
Les programmes de traitement de l'infection par le VIH dans les pays en développement apparaissent aussi efficaces que ceux proposés dans les pays riches, indique un article qui paraîtra dans l'édition du 15 juillet de la revue Clinical Infectious Disease. Reste à rendre ces médicaments accessibles aux patients des pays démunis.
Les auteurs de cet article estiment que ce résultat est primordial car certains avaient émis des doutes sur les capacités de prise en charge efficace des traitements antirétroviraux complexes dans des pays où les ressources et les soins médicaux sont restreints.
Une revue de 10 études sur ce sujet montre que dans les pays en développement, environ 57% des patients avaient une charge virale indétectable un an après le début du traitement antirétroviral contre le VIH, chiffre qui est comparable à ce que l'on observe dans les pays riches.
Le coût prohibitif des traitements diminue les chances de succès. Au contraire, lorsque ces produits sont rendus disponibles gratuitement ou à bon marché, plus de patients (+30%) présentent une charge virale indétectable six mois après. "Cela montre que nous devons essayer de trouver un moyen de fournir les antirétroviraux gratuitement", commente Louise Ivers, médecin l'Ecole de Médecine de Harvard et premier auteur de cette étude.
Source : Infectious Diseases Society of America
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