Plus de décès après les pics d'ozone
Une augmentation de 10 ppb (parties par milliard) du taux d'ozone est associée à une augmentation du nombre de décès dans les zones urbaines américaines les plus importantes, indique un article publié dans le JAMA.
Cette étude présentée dans l'édition du 17 novembre de la revue porte sur les effets à court terme des pics d'ozone sur le taux de décès aux Etats-Unis. Bell et collaborateurs ont estimé les taux de décès en 1987 et 2000 en relation avec l'ozone dans 95 zones urbaines qui regroupent 40 % de la population américaine.
Les chercheurs ont trouvé qu'une augmentation de 10 ppb de la concentration d'ozone la semaine précédente était associée à une augmentation de 0,52 % du taux de décès quotidien, avec une augmentation de 0,64 % des décès d'origine cardiovasculaire ou respiratoire. L'effet était un peu plus marqué chez les personnes de 65 à 74 ans. Par ailleurs, les auteurs précisent que l'augmentation du taux de décès en relation avec l'ozone était indépendante d'autres facteurs de population atmosphérique ou de la saison.
Selon les données de mortalité de l'année 2000, une augmentation de 10 ppb du taux d'ozone se traduirait par 319 décès pour la ville de New York et 3767 décès par an pour les 95 zones urbaines considérées. De plus, ces chiffres pourraient sous-estimer l'effet d'une augmentation de l'ozone puisque seuls les effets à court terme sont considérés.
Source : JAMA. 2004; 292: 2372-2378
Descripteur MESH : Ozone , Population , Édition , Mortalité , New York , Personnes