De nouveaux éléments en faveurs de l'interféron beta contre la sclérose en plaques
Les résultats d'une étude européenne viennent de montrer que les patients qui présentent les premiers symptômes de sclérose en plaques (SEP) et qui sont traités par interféron beta ont moins de risque de progresser vers une forme définitive après deux ans de suivi. Les auteurs de cet essai indiquent que ce traitement est associé à une plus faible réduction du volume cérébral comparé au placebo.
Cet essai portait sur des patient rentrés dans l'essai ETOMS (early treatment of multiple sclerosis). Les sujets présentaient des signes précoces évocateurs de la SEP et ont été traités par interferon beta-1a (n=131) ou placebo (n=1342) en injection sous-cutanée une fois par semaine. A l'issue de deux ans de suivi, 31 % des patients sous interféron et 47 % des patients sous placebo ont évolué vers une SEP définitive (p=0•0115).
Par ailleurs, l'IRM a montré une réduction plus importante du tissu cérébral chez les patients sous placebo que chez les patients sous interféron au bout des deux ans (-1,68 % vs -1,18 %). Cette différence était significative (p=0,0031).
Source : Lancet 2004; 364: 1489–96
Descripteur MESH : Sclérose , Éléments , Patients , Placebo , Risque , Sclérose en plaques