Une relation entre la guerre du Golfe et le risque de sclérose latérale amyotrophique
Selon deux études publiées dans la revue Neurology, les nouveaux cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) chez les vétérans de la guerre du Golfe de 1991 ont été deux fois plus nombreux que le chiffre attendu dans la population générale. Ces deux études faisaient appel à des méthodes différentes.
Une première étude a cherché à identifier les nouveaux cas de SLA diagnostiqués après le début de la guerre du Golfe de 1991. Elle a été menée auprès du personnel militaire américain déployé ou non déployé dans le Golfe à cette époque.
Globalement, ceux qui étaient en poste dans le Golfe avaient un risque de SLA doublé par rapport aux autres. Au total, 40 cas de SLA ont été observés chez les 696.118 militaires déployés et 67 cas chez les 1.786.215 militaires qui n’étaient pas de Golfe.
L’autre étude était centrée sur l’âge des militaires. Elle montre aussi un doublement du risque de SLA chez ces vétérans par rapport à la population générale. Tous les cas étaient sporadiques mais la plupart s’étaient présentés à un âge pourtant inférieur à 45 ans.
Un éditorial de la revue revient sur ces données et souligne le faible nombre de cas de SLA recensés dans les deux études. De ce fait, ces résultats doivent encore être pris avec prudence.
Source: Neurology 2003; 61: 742-749, 750-756
Descripteur MESH : Sclérose , Guerre , Guerre du Golfe , Risque , Sclérose latérale amyotrophique , Population , Méthodes , Éditorial , Personnel militaire