Implants mammaires : pas de risque accru de maladies des tissus conjonctifs
Selon des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord, il n'existe pas de relation entre les implants mammaires et les maladies des tissus conjonctifs. Plusieurs méta-analyses basées sur l'analyse de 757 publications sur le sujet ont permis d'évaluer le nombre de maladies des tissus conjonctifs attribuables aux implants mammaires et notamment en silicone.
La plupart des publications retenues pour cette analyse statistiques provenaient de travaux américains, australiens, anglais ou d'Europe du nord. Les informations recueillies ont été tirées de 9 études sur des cohortes de patients, de 9 études avec contrôle et de 2 études croisées.
Les différentes méta-analyses réalisées par les scientifiques de l'Université de Caroline du Nord n'ont pas permis de mettre en évidence une augmentation du risque de maladie des tissus conjonctifs chez les femmes porteuses d'implants mammaires.
Les risques relatifs (rr) de ces maladies ont été calculés et leur augmentation éventuelle chez ces patientes n'est pas significative : rr = 1,04 pour la polyarthrite rhumatoïde; rr = 0,65 pour le lupus érythémateux; rr = 1,01 pour les sclérodermies généralisées ou non; rr = 1,42 pour le syndrome de Gougerot-Sjögren et rr = 0,96 pour les maladies auto-immunes ou rhumatismales.
Les auteurs précisent que cette conclusion est la même selon que l'on considère l'ensemble des implants mammaires ou seulement les implants à base de silicone.
Source : communiqué de presse de l'Université de Caroline du Nord. New England Journal of Medicine 2000; 342 : 781-90
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