Le gène de l’hémochromatose est aussi impliqué dans le risque de cancer du colon
La présence de lymphocytes T dans les tumeurs est associée à une meilleure évolution clinique dans le cancer de l’ovaire à un stade avancé, indique une étude publiée dans le New England Journal of Medicine du 16 janvier.
Ce résultat est publié dans le Journal of the National Cancer Institute. Il montre un risque accru de cancer du colon chez les porteurs de mutations sur HFE, particulièrement chez les sujets âgés ou chez ceux dont la consommation en fer est élevée.
Les deux mutations mises en cause, H63D et C282Y, ont été identifiées dans des cas d’hémochromatose et conduisent à une augmentation du taux d’absorption digestive du fer.
Elles sont aussi toutes deux associées à une augmentation du risque de cancer du colon, expliquent Shaheen et al. dans leur article. Les sujets avec une de ces mutations ont un risque multiplié par 1,4 comparés à ceux qui ne portent pas ces mutations.
Par ailleurs, le risque associé à ces deux allèles n’était pas modifié par des antécédents familiaux de cancer du colon. D’après les auteurs, seul un âge avancé et une consommation plus élevée en fer augmentent encore plus le risque de cancer du colon associé aux allèles H63D et C282Y.
Source : University of North Carolina School of Medicine. Journal of the National Cancer Institute, Vol. 95, No. 2, 154-159, January 15, 2003
Descripteur MESH : Risque , Lymphocytes , Lymphocytes T , Tumeurs , Fer , Allèles