La ventilation par oscillation apporte un bénéfice aux prématurés seulement dans certains cas
Deux études, l’une anglaise l’autre américaine, publiées aujourd’hui dans la revue du New England Journal of Medicine, portent sur l’utilisation de la ventilation pulmonaire pas oscillation à haute fréquence pour palier les éventuelles difficultés respiratoires des enfants nés prématurés. Les résultats indiquent peu de différences avec la ventilation mécanique, si ce n’est dans le cas de l’étude la mieux contrôlée.
Dans la première étude, des médecins du Georges’s Hospital à Londres pour The United Kingdom Oscillation Study Group</i>, ont comparé les 2 techniques de ventilation assignées au hasard à environ 800 prématurés. Aucune différence significative n’a été observée entre les 2 groupes concernant l’incidence des troubles respiratoires chroniques ou celle des décès.
Dans la seconde étude, réalisée par Sherry Courtney (Long Island Jewish Medical Center, New York) et al pour le Neonatal Ventilation Study Group</i>, les auteurs se sont intéressés à des enfants prématurés (500) de très petit poids (entre 601 et 1200 grammes).
Ici des différences ont été constatées entre les enfants ventilés de façon mécanique et ceux assistés par un système oscillatoire à hautes fréquences. Le temps passé sous intubation a été plus court avec la ventilation par oscillation et les enfants de ce dernier groupe ont été 56% à être en vie à l’âge de 36 semaines sans avoir recours à une oxygénation, contre 47% parmi le groupe ventilé mécaniquement.
Dans un éditorial, le docteur Ann Stark, de Boston, ajoute que les différences de résultats observées entre les 2 études résident dans le fait que les enfants de l’étude américaine étaient plus malades que ceux de l’étude anglaise et que les systèmes de ventilation étaient différents. Elle ajoute également que l’étude américaine a été contrôlée de manière plus rigoureuse.
Source: N Engl J Med 29 août 2002;347:633-42;643-52 et 682-4
PI
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