Les greffes de cellules fœtales améliorent la condition des parkinsoniens
La greffe de cellules fœtales chez des patients parkinsoniens semble pouvoir perdurer et améliorer les symptômes même après huit années, d’après une étude présentée durant le congrès annuel de l’académie de neurologie américaine, qui se tient du 13 au 20 avril à Denver dans le Colorado.
L’étude, menée par Curt Freed (University of Colorado School of Medicine, Denver, EU), a inclus 32 patients avec une maladie de Parkinson avancée. Chacun a reçu des implants de cellules dopaminergiques fœtales dans le cerveau.
Selon le chercheur, les résultats après la greffe étaient similaires à l’effet de la levodopa avant la greffe, mais celle-ci n’a pas permis d’améliorer les effets secondaires engendrés par la levodopa (mouvements involontaires).
Les meilleurs résultats ont été obtenus chez des pateints ayant eu de bonnes réponses à la levodopa et étant suivis depuis plus de 5 ans, quelque soit leur âge. C’est ce dernier point qui est intéressant selon les chercheurs car jusqu’alors l’amélioration post-greffe était proportionnelle au jeune âge.
La chose nouvelle est que l’amélioration constatée après la greffe dépend de la façon dont le patient répondait au traitement par la levodopa avant la transplantation de cellules fœtales.
Les scans par TEP montrent qu’après une année, le métabolisme dopaminergique de la zone cérébrale implantée est augmenté, puis continue sa progression ou reste stable durant les trois années suivantes.
Les autopsies pratiquées chez les cinq patients décédés ont montré que les neurones dopaminergiques implantés avaient survécu chez tous les patients.
Source : American Academy of Neurology’s 54th Annual Meeting 13-20 avril 2002, Denver, Colorado, Etats Unis
PI
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