Pgh1 module la sensibilité et la résistance à de multiples traitements antipaludiques
Des chercheurs australiens rapportent cette semaine dans la revue britannique Nature la preuve directe que des mutations dans le gène pfmdr1 de Plasmodium falciparum, codant pour la protéine Pgh1 du parasite, confèrent au parasite du paludisme une résistance à de nombreux médicaments antipaludiques : mefloquine, quinine and halofantrine. Les mutations influencent également sa résistance à la chloroquine et au composé artemsinin.
Cette découverte a « d’importantes implications pour le développement et l’efficacité des futurs agents anti-malaria », déclarent les chercheurs de l’équipe de Alan F. Cowman du Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research de Melbourne (Victoria, Australie),
Le problème de la résistance croissante du parasite du paludisme (Plasmodium falciparum) aux médicaments actuels est un souci majeur pour les parasitologues, notamment du fait qu’il existe peu d’alternatives susceptibles d’être proposées à court terme. Ce problème est d’autant plus important qu’une personne, souvent un enfant, meurt toutes les 12 secondes du paludisme dans le monde.
Source : Nature, 24 février 2000, Vol.403, 906.
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