La pollution atmosphérique à l’origine de maladies pulmonaires infantiles
Selon une étude américano-mexicaine présentée demain lors du 87ème Scientific Assembly National Meeting of the Radiological Society of North America, les enfants vivant dans une atmosphère polluée augmentent leurs risques de maladie pulmonaire.
Les résultats, présentés par les docteurs Lilian Calderon-Garciduenas du National Institute of Pediatrics à Mexico et Lynn Fordham de l’université de Caroline du Sud, ont porté sur l’étude de 241 enfants du sud ouest de Mexico et sur 190 autres vivant dans une petite ville côtière jugée non polluée à côté de celle de Mexico.
L’étude, réalisée en aveugle, a consisté à étudier les radiologies du thorax de ces enfants et à noter les caractéristiques prédictives d’anomalies pulmonaires.
Une inflammation excessive des deux poumons a été observée parmi 63% du groupe ‘Mexico’. Environ 52% ont montré des quantités anormales de marques interstitielles, signes d’anomalies pulmonaires futures. Les enfants de la ville côtière ont été 25 à présenter des anomalies pulmonaires.
Des analyses statistiques ont montré un lien entre les marques interstitielles, l’hyper inflammation pulmonaire et l’exposition à des polluants dans la ville de Mexico.
«les enfants étudiés étaient actifs et faisaient souvent du sport l’après-midi», a commenté Fordham. «Les enfants devraient rester chez eux lorsqu’il y a des pics d’ozone», a préconisé le médecin.
Source : University of North Carolina School Medicine 28 novembre 2001.
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