Les infarctus silencieux décelés en IRM chez les personnes âgées constitueraient un risque d’AVC
Selon une étude publiée dans la revue Neurology, chez les individus de plus de 70 ans, il y aurait une relation entre la détection d’infarctus silencieux visualisés par IRM et la survenue future d’AVC.
Charles Bernick de l’université du Nevada (EU) et ses collègues ont collecté entre 1992 et 1994 les dossiers de 3324 personnes venues pour une IRM du crâne et sans antécédents d’AVC.
L’IRM a révélé que 923 personnes avaient eu un infarctus silencieux. Durant les quatre années suivantes, 67 AVC sont survenus parmi ces personnes, tandis que 92 AVC sont survenus parmi les 2401 personnes restantes qui n’avaient pas eu d’infarctus silencieux.
Le risque d’AVC pour le groupe des ‘infarctus silencieux’ a été largement supérieur à celui du groupe ‘sans infarctus’ (rapport de 1,5). Ce risque augmente si le nombre d’infarctus détectés dépasse 1 (rapport de 1,9). Une fibrillation auriculaire chez un patient avec un infarctus augmente considérablement le risque d’AVC (rapport de 6,9).
« Si ces données peuvent être complétées dans le futur, alors la découverte d’infarctus silencieux devra être prise en compte de la même manière que les symptômes classiques d’infarctus », ont recommandé les auteurs.
Source : Neurology 2001;57:1222-9.
Descripteur MESH : Personnes , Risque , Infarctus , Accident vasculaire cérébral , Crâne , Fibrillation auriculaire