Maladie coronarienne et anticorps dirigés contre les LDL oxydées
Bien que le taux d’anticorps dirigés contre les LDL oxydées puisse être modifié au début de l’hypertension, une fois que la maladie coronarienne est avancée, la présence d’une hypertension artérielle n’affecte pas le taux d’anticorps anti-LDL oxydées. Ce sont les résultats d’une étude israélienne parue dans l’American Journal of Hypertension.
La signification des LDL oxydées (LDLox) dans l’athérogenèse n’est pas bien comprise. De plus, les données concernant le taux d’anticorps dirigés contre les LDLox (anti-LDLox) au début de l’hypertension sont contradictoires.
Le Dr Y. Sherer et ses collaborateurs ont étudié le taux d’anticorps anti-LDLox, en association avec d’autres facteurs de risque de la maladie coronarienne, chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne et présentant (n=82) ou pas (n=36) une hypertension artérielle.
D’après l’étude, les taux d’anticorps anti-LDLox ne diffèrent pas significativement entre les patients présentant une hypertension artérielle et ceux qui n’en sont pas atteints.
De plus, les auteurs n’ont pas trouvé de différence significative, dans le taux d’anticorps anti-LDLox, entre les hommes et les femmes souffrant ou non d’une hypertension artérielle d’une part et entre les patients hypertendus traités ou pas d’autre part.
Le diabète sucré, le tabagisme, l’hypercholestérolémie, seul ou en association ne sont pas associés à une différence significative (dans le taux d’anticorps anti-LDLox) entre patients hypertendus et normotendus.
Source : Am J Hypertens. 2001 ; 14(2) : 149-154
Descripteur MESH : Anticorps , Hypertension artérielle , Maladie , Maladie coronarienne , Patients , Association , Diabète , Facteurs de risque , Femmes , Hommes , Risque , Tabagisme