Cirrhose alcoolique : il y aurait une prédisposition génétique
Une étude de chercheurs de l’Université de Newcastle upon Tyne montre que des facteurs génétiques jouent un rôle dans le développement des maladies alcooliques du foie chez les gros buveurs.
Pour le Dr C. Day, les mécanismes des maladies alcooliques du foie (MAF) peuvent impliquer le système immunitaire. Ce dernier s’attaque aux protéines altérées (protéines devenues des néo-antigènes suite à une réaction avec les métabolites de l’alcool).
Cette étude est présentée lors du Congrès de l’American Association for the Study of Liver Diseases qui se tiendra à Dallas du 29 au 31 octobre.
Dans des études cliniques et de laboratoire, le groupe du Dr Day a montré que la réponse immunitaire aux protéines relâchées dans le sang lors du métabolisme alcoolique peut être impliquée dans le développement des MAF. Chez certains gros buveurs, la susceptibilité aux MAF est en partie due à une réponse immunitaire accrue suite à une consommation d’alcool. Ceci est en retour lié à la possession d’un certain polymorphisme sur des gènes immuno-régulateurs.
L’étude montre que les gros buveurs porteurs de gènes favorisants une forte réponse immune sont ceux qui sont les plus prédisposés à développer une MAF.
Pour le Dr Day, l’étude montre des directions à prendre pour la mise au point d’un traitement. De plus, elle devrait permettre l’identification des individus à haut risque.
Source : Congrès de l’American Association for the Study of Liver Diseases, Dallas, 29-31 octobre 2000
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