Une nouvelle piste pour la maladie d’Alzheimer
Des chercheurs ont montré qu’une neurotrophine, le BDNF, pourrait se révéler utile dans le traitement de la maladie d’Alzheimer d’après les résultats expérimentaux obtenus sur plusieurs modèles animaux.
Dans un article publié dans la revue Nature Medicine, Nagahara et collaborateurs rapportent l’étude des effets du BDNF (brain-derived neurotrophic factor), une protéine notamment impliquée dans les processus de mémoire à long terme. Il a été suggéré qu’une diminution de BDNF pouvait être liée à la maladie d’Alzheimer avec une altération des fonctions cognitives, une mort neuronale et l’accumulation d’agrégats protéiques toxiques.Plusieurs modèles animaux ont été employés pour mieux cerner le rôle du BDNF dans ce contexte neurodégénératif. Les chercheurs ont ainsi démontré que le BDNF pouvait bloquer d’une part la mort neuronale dans des modèles de lésions cérébrales chez le rat et le primate mais aussi contrer la dégradation des fonctions cognitives chez les animaux âgés. De plus, l’utilisation de souris transgéniques qui expriment le peptide bêta-amyloïde (dont l’accumulation est une caractéristique de la maladie d’Alzheimer) a montré le potentiel du BNDF. En effet, l’expression de BDNF chez ces souris après l’apparition des symptômes a permis « d’inverser la perte synaptique, de partiellement normaliser une expression génique aberrante, d’améliorer la signalisation cellulaire et de rétablir l’apprentissage et la mémoire », écrivent les chercheurs. Il faut noter que ces effets positifs n’étaient pas corrélés à la quantité de dépôts bêta-amlyoïdse.Source: NATURE MEDICINE ADVANCE ONLINE PUBLICATION, published online 8 February 2009; doi:10.1038/nm.1912Caducée.net©Tous droits réservés. Enregistrement, reproduction et copie interdits.SRDescripteur MESH : Maladie , Animaux , Modèles animaux , Mémoire , Mort , Nature , Amyloïde , Mémoire à long terme , Reproduction , Rôle , Souris transgéniques , Toxiques