Pontage aortocoronaire : l’édifoligide ne permet pas d’éviter les complications du greffon veineux
L’édifoligide est un inhibiteur du facteur de transcription E2F développé dans le but d’éviter l’hyperplasie intimale veineuse des greffons utilisés en pontage aortocoronaire. Les résultats nouvellement publiés de l’essai PREVENT IV indiquent clairement que ce traitement n’est pas plus efficace qu’un placebo pour réduire le risque sténose du greffon veineux.
Les données de l’essai viennent de faire l’objet d’une publication avancée sur le site Internet du Journal of American Medical Association. Les auteurs de l’essai PREVENT IV expliquent que cet essai de phase III comportait plus de 3000 patients candidats à un pontage aortocoronaire avec au moins deux greffons utilisant la veine saphène interne.
L’objet était de traiter ces greffons ex vivo avec l’édifoligide afin d’inhiber la formation d’une hyperplasie. Un échec du greffon était diagnostiqué en cas de sténose supérieure à 75% sur le greffon à l’issue du suivi de 12 à 18 mois. Ces derniers résultats montrent que le taux d’échec, premier critère d’évaluation, était similaire dans le groupe placebo et dans le groupe édifoligide. C’était également le cas pour les évènements cardiovasculaires majeurs survenus au cours du suivi.
Source : JAMA. 2005;294:(doi:10.1001/jama.294.19.2446).
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