La génétique explique les variations de réponse à la warfarine
La réponse à la warfarine reste très variable selon les patients. Ce phénomène s'explique en partie par des variations fines du gène VKORC1, montrent un groupe de chercheurs américains.
Cette découverte est présentée par Rieder et collaborateurs dans l'édition du NEJM du 2 juin. Ils expliquent avoir étudié le gène VKORC1, qui code le complexe 1 de la vitamine K époxyde réductase, comme élément susceptible d'influencer la réponse à la warfarine. Les analyses ont été menées sur des américains de diverses origines ethniques.
Les scientifiques ont ainsi pu mettre en évidence 10 polymorphismes mononucléotidiques associés au gène VKORC1 et cinq haplotypes majeurs. Deux haplotypes A et B ont été associés à une modulation marquée de la dose de warfarine (P<0,001). Pour la combinaison AA, la dose de warfarine (traitement de fond) était de 2,7 mg alors qu'elle était respectivement de 4,9 mg et 6,2 mg pour les combinaisons AB et BB. Enfin, la fréquence relative de ces haplotypes variait selon que les personnes étaient d'origine africaine, européenne ou asiatique.
Source : NEJM 2005; 352:2285-2293.
Descripteur MESH : Génétique , Warfarine , Patients , Haplotypes , Édition , Personnes , Vitamine K