Le SRAS véhiculé par des aérosols
Deux nouvelles études suggèrent que la dissémination aérienne du virus responsable du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est possible. Le contact direct par des gouttelettes contaminées ne serait donc pas le seul mode de transmission.
D'après un article paru dans le Journal of Infectious Diseases, le coronavirus responsable du SRAS a été détecté à partir de prélèvements d'air réalisés dans la chambre d'un patient infecté à Toronto. Dans la revue Clinical Infectious Diseases, une autre étude conduite à Hong Kong montre que le taux d'infection par le virus du SRAS à l'hôpital était plus élevé lorsque les patients étaient proches du compartiment d'un patient infecté, ce qui est accord avec l'hypothèse d'une dissémination aérienne du coronavirus.
Ces deux articles sont publiés dans l'édition du 1° Mai de ces revues et sont disponibles sur leur site Internet respectif. Les auteurs soulignent que leurs résultats ne documentent aucun cas de transmission du virus par l'air et de personne à personne, seulement la dissémination du virus d'un patient dans l'air via des aérosols générés par la respiration ou la toux.
Source : Infectious Diseases Society of America (IDSA)
Descripteur MESH : Aérosols , Virus , Syndrome , Syndrome respiratoire aigu sévère , Air , Coronavirus , Édition , Hong Kong , Infection , Internet , Patients , Respiration , Toux , Virus du SRAS