Un marqueur génétique du risque de rupture d'anévrysme
Des chercheurs de la Mayo Clinic ont cherché à connaître la place du polymorphisme du gène de la nitric oxide synthase (NO synthase) dans le risque de rupture d'anévrysme. Leurs résultats publiés dans le Journal of Neurosurgery indiquent que certaines variations du gène sont associées à une très nette augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral par rupture d'anévrysme.
Cette étude dirigée par le Dr Vini Khurana a consisté à étudier le polymorphisme du gène de la NO synthase chez 49 patients avec un anévrysme cérébral non rompu et chez 58 patients admis aux urgences pour rupture d'anévrysme cérébral.
Les auteurs n'ont pas noté de différence entre les deux groupes en termes d'âge, d'origine ethnique, de sexe, d'antécédent médicaux, d'antécédents familiaux ou de tabagisme. Par contre les différences étaient marquantes si l'on considère les variations du gène de la NO synthase, expliquent les chercheurs. "Nos résultats sont les premiers à présenter une preuve forte qui indique que la cause de la rupture d'anévrysme cérébral sporadique pourrait être génétique", ajoute Khurana. D'après ces travaux, certaines variations du gène de la NO synthase seraient en effet associées à un risque de rupture d'anévrysme multiplié par 10.
Source : Mayo Clinic, http://www.thejns-net.org/jns/issues/toc_pre.html
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