Des récepteurs aux estrogènes liés à des os plus fragiles

Un récepteur aux estrogènes particulier pourrait aider à expliquer les mécanismes de fragilisation des os observés dans l’ostéoporose, estiment les auteurs d’un article publié dans la revue Nature.

Une faible activité estrogénique est connue pour son rôle dans le développement de l’ostéoporose. L’étude présentée par Lance Lanyon et ces collaborateurs montre que les estrogènes ne sont pas les seuls en rentrer en ligne de compte dans ce processus.

En effet, ces chercheurs ont étudié le rôle jouer par le récepteur alpha aux estrogènes, encore nommé ER-alpha. Normalement, lorsqu’un os est exposé à des contraintes mécaniques répétées, de nouvelles cellules osseuses sont produites afin de compenser la contraintes.

Chez des souris dépourvues de ER-alpha, ce mécanisme de stimulation cellulaire n’existe pas. Des cellules osseuses prélevées sur ce type de souris et soumises à des contraintes ne prolifèrent pas non plus en culture.

L’équipe à l’origine de cette découverte estime qu’il est possible qu’une diminution de l’activité ER-alpha puisse expliquer en partie les problèmes de perte de masse osseuse rencontrés chez les femmes ménopausées.

Source : Nature 2003 ;424 :389

Descripteur MESH : Cellules , Rôle , Femmes

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