Faut-il manger moins pour mieux vieillir ?
On a déjà montré qu’une restriction calorique permettait d’allonger l’espérance de vie. De nouveaux résultats laissent penser que ce bénéfice est imputable à moins de matières grasses dans l’organisme, plutôt qu’à une réduction stricte du nombre de calories consommées.
Matthias Blüther (Harvard Medical School) et ses confrères ont créé une lignée de souris dépourvues de récepteurs d’insuline dans leurs cellules adipeuses. Ils publient leurs résultats dans le dernier numéro de la revue Science.
Lorsqu’elles suivent un régime alimentaire normal, ses souris nommées FIRKO (fat-specific insulin receptor knockout) ont une masse graisseuse réduite et ont une espérance de vie allongée de 130 jours, soit 18 % de plus que des souris de type sauvage.
Selon les auteurs, « une restriction de la masse grasse sans restriction calorique peut être associée à une augmentation de la longévité chez les souris, vraisemblablement par des effets sur la voie de signalisation de l’insuline ».
Source : Science 2003 ;299 :572-4
Descripteur MESH : Restriction calorique , Vie , Matières grasses , Cellules , Espérance de vie , Longévité , Régime alimentaire