Carcinome ovarien : les lymphocytes T intratumoraux sont liés à un meilleur pronostic
La présence de lymphocytes T dans les tumeurs est associée à une meilleure évolution clinique dans le cancer de l’ovaire à un stade avancé, indique une étude publiée dans le New England Journal of Medicine du 16 janvier.
L’évolution du cancer de l’ovaire à un stade avancé peut varier considérablement chez des patientes dont les paramètres cliniques et pathologiques sont pourtant similaires.
Dans leur article, Zhang et al expliquent que la présence de lymphocytes T a été déjà démontrée dans des carcinomes ovariens mais son impact sur l’évolution de la maladie n’était pas totalement établi.
En étudiant 182 carcinomes ovariens à un stade avancé, ces auteurs ont montré que la présence intratumorale de lymphocytes T CD3+ était globalement associée à un meilleur taux de survie à 5 ans (38 % vs 4,5 %). Cet avantage était aussi marqué chez les patientes avec une réponse clinique totale après traitement: le taux de survie à cinq ans était de 73,9 % en cas de lymphocytes T infiltrés versus 11,9 % en leur absence.
Au final, ces résultats soulignent aussi le rôle de la réponse immunitaire dans le contrôle de la tumeur et son évolution, y compris à un stade avancé de la maladie.
Source : N Engl J Med 2003 ;348 :203-13
Descripteur MESH : Lymphocytes , Lymphocytes T , Tumeurs , Maladie , Survie , Taux de survie , Rôle