Vers de nouvelles classes d’antisclérosants?
Les récepteurs nucléaires LXR α et β sont connus pour faire partie des voies de signalisation impliquées dans le métabolisme lipidique et en particulier dans la régulation des taux de cholestérol sanguins. Des chercheurs californiens ont montré qu’un agoniste synthétique de ces récepteurs possédait une activité antisclérosante dans deux modèles murins différents d’athérosclérose. Ces découvertes suggèrent des potentialités thérapeutiques des agonistes des récepteurs LXR dans la prévention des maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs du Howard Hughes Medical Institute (Los Angeles) et de la société GlaxoSmithKline ont analysé les effets de la molécule nommée GW3965 (un agoniste des récepteurs LXR connus pour intervenir dans l’homéostasie lipidique) sur deux modèles d’athérosclérose chez la souris : LDLR-/- et apoE-/-.
Une réduction des lésions athéromateuses a été constatée dans ces 2 modèles murins mis sous traitement continu de GW3965 : 53% et 34% de réduction des zones lésées chez les souris mâles et femelles LDLR-/-, ainsi que 47% de réduction chez les mâles ApoE-/-.
Après 12 semaines de traitement par le GW3965, les profils lipidiques des souris ont évolué et les auteurs ont observé que les cellules endothéliales vasculaires avaient des voies de signalisation ATP-dépendantes activées, conduisant à des effets antisclérosants manifestes.
Source : Proc Natl Acad Sci USA 14 mai 2002; early edition DOI 10.1073/pnas.112059299
PI
Descripteur MESH : Athérosclérose , Cholestérol , Hypercholestérolémie , Maladies cardiovasculaires , Métabolisme , Cellules , Cellules endothéliales , Los Angeles