Les puces à protéines se mouillent
Contrairement aux puces à ADN, les puces à protéines restent très délicates à produire. Dans l’idéal, les protéines devraient rester en solution. Un sérieux pas en avant a été franchi avec la création d’un hydrogel compatible avec cette technologie, indique une étude parue dans la revue Nature Materials.
Cet hydrogel fournit une matrice riche en eau qui permet d’étudier et de détecter les interactions entre protéines, expliquent Hamachi et collaborateurs dans un article qui paraîtra en janvier.
Cet hydrogel présente des propriétés hydrophiles et hydrophobes et l’eau représente jusqu’à 99,9 % de son poids, ce qui permet de conserver les protéines en solution et donc de préserver leur activité et structure.
Il n’est pas exclu que ce nouveau matériau puisse trouver des applications autres que les puces à protéines pourtant en plein essor, estiment les chercheurs.
Source : http://dx.doi.org/10.1038/nmat1034
Descripteur MESH : Protéines , Hydrogel , ADN , Nature , Technologie , Eau