Cancer : une nouvelle approche dans la recherche de gènes de prédisposition
Une équipe de l’université de Californie à San Francisco a identifié une variation courante du gène Aurora2 qui pourrait augmenter la susceptibilité de développer un cancer. Cette découverte représente un des premiers exemples de gènes de faible pénétrance pour la prédisposition au cancer chez l’homme.
Ces résultats sont rapportés dans la version électronique de la revue Nature Genetics datée du 27 juillet. Selon les auteurs, ils paraissent confirmer que certaines variations de gènes fréquemment retrouvées peuvent contribuer au risque de cancer.
Ceci serait particulièrement vrai lorsque plusieurs de variations sont héritées et peuvent agir de concert. D’une certaine façon, ces anomalies sont à opposer à des mutations telles que celles de BRCA1 et BRCA2. Ces deux derniers gènes impliqués dans le cancer du sein ont une forte pénétrance mais comptent pour seulement 5 à 10 % des cancers.
Le gène Aurora2 joue un rôle dans la répartition du nombre adéquat de chromosomes lors de la division cellulaire. Dans le cas d’une variation nommée Ile31, on assiste à une perturbation de cet équilibre et certaines cellules filles gagnent un chromosome surnuméraire. Ces évènements peuvent alors interrompre le contrôle du cycle cellulaire.
Selon les auteurs de cet article, environ un quart des personnes héritent de la variation Ile31 du gène Aurora2 mais la plupart ne développeront pas de cancer, d’où le terme de faible pénétrance.
Source : Nature Genetics, advance online publication, Published
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