Action bénéfique indirecte de l’alcool, en particulier la bière, sur les risques cardiovasculaires
Une étude réalisée par une équipe de médecins du nord de la France ont mis en évidence le fait que la bière, consommée avec modération, améliorerait le profil lipidique et donc abaisserait le risque cardiovasculaire.
L’étude a porté sur 520 personnes (236 hommes et 284 femmes) jeunes. Il a été observé que la consommation de bière entraînait une augmentation du HDL-C chez les hommes ainsi que du LDL-C chez les femmes.
La bière, tout comme l’alcool en général (pour 40 grammes ingérés le soir), active la fibrinolyse et donc diminue les risques d’infarctus du début de matinée chez les consommateurs réguliers.
De plus, certains des composants de la bière, les folates, agiraient directement sur le contrôle de l’homocystéinémie plasmatique. Or, augmentée, cette dernière serait liée à la survenue d’infarctus du myocarde, d’artériopathies des membres inférieurs et d’athéromatose des troncs supra aortiques.
De manière générale, la consommation modérée d’alcool est associée à une amélioration du profil lipidique ce qui explique son action indirecte protectrice vis-à-vis de la fluidité circulatoire des vaisseaux sanguins.
Souce : Entretiens de Bichat, septembre 2001, Paris.
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