Cancer : une étude sur des jumeaux apporte des précisions sur la contribution relative des facteurs environnementaux et héréditaires
Publié dans la dernière livraison du New England Journal of Medicine, un travail réalisé par des chercheurs suédois, danois, finnois indique que les facteurs génétiques hérités n’apportent qu’une contribution mineure à la sensibilité de la plupart des types de néoplasie.
Cette observation, qui émane du groupe de Paul Lichtenstein (Division d’épidémiologie du Karolinska Institute, Stockholm), démontre que l’environnement joue un rôle principal dans le développement des cancers spontanés. L’effet relativement important de l’hérédité dans les cancers au niveau de certains sites (tels que le cancer de la prostate ou celui du côlon) suggère que l’on est encore loin de tout comprendre de la génétique des cancers.
Les auteurs ont regroupé les données de 44.788 paires de jumeaux provenant des registres suédois, danois et finlandais de façon à évaluer les risques de cancers au niveau de 28 sites anatomiques chez des jumeaux de patients présentant un cancer.
Des modèles statistiques ont été utilisés afin d’évaluer l’importance relative des facteurs environnementaux et héréditaires à l’origine des cancers pour 11 de ces sites.
Il ressort qu’une augmentation du risque a été observée chez les jumeaux des personnes affectées pour les cancers gastriques, colorectaux, pulmonaires, mammaires et prostatiques.
NEJM, 2000, 343 : 78-85.
Descripteur MESH : Jumeaux , Travail , Côlon , Génétique , Joue , Modèles statistiques , Observation , Patients , Personnes , Prostate , Risque , Rôle , Statistiques , Tumeurs de la prostate