Importance de la glycoprotéine F de Paramyxovirinae dans la pathogénie et l’immunité
Des chercheurs du CERVA de Bruxelles ont présenté à l’Académie nationale de médecine des résultats qui mettent en lumière le rôle majeur chez l’homme de la protéine F dans l’immunité aux Paramyxovirinae.
Comme le rappellent les auteurs, la sous-famille des Paramyxovirinae comprend des virus d’importance majeure pour l’homme (virus de la rougeole, des oreillons) ou pour les animaux (virus de la maladie de Newcastle, virus de la maladie de Carré, de la peste bovine).
Or, le site de clivage de la glycoprotéine F des souches pathogènes de virus de la maladie de Newcastle, formé de résidus basiques, est reconnu par une protéase cellulaire, la furine, présente dans toutes les cellules de l’hôte. De plus, ce même site de clivage spécifique est présent dans les virus de la rougeole et des oreillons.
Enfin, les anticorps dirigés contre la protéine F du virus de la maladie de Newcastle jouent un rôle prépondérant dans l’immunité à ce virus.
Ces résultats ouvrent donc des perspectives pour le développement éventuel de nouveaux vaccins contre la rougeole ou les oreillons et même, si cela s’avérait nécessaire, pour protéger l’homme contre des Paramyxovirinae responsables de zoonoses.
Compte–rendus de l’Académie nationale de médecine, 2000.
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