Une étude montre que le test de dépistage du VPH de QIAGEN offre une plus grande protection à long terme contre les affections du col de l'utérus que le test Pap
HILDEN, Allemagne, May 20 /PRNewswire/ -- Les données à long terme d'une étude publiée par l'International Journal of Cancer montrent que les femmes subissant un test de détection de l'ADN du papillomavirus (VPH) ont deux fois moins de chances de développer une affection modérée ou grave du col de l'utérus au cours des six années suivantes que les femmes subissant seulement une analyse cytologique conventionnelle (test Pap). Au cours de l'étude, près de 3 000 femmes de 35 ans et plus ont été suivies et évaluées à l'aide du test de dépistage du VPH digene(R) de QIAGEN, soit le seul test du genre certifié CE en Europe et autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis, dans le but de déterminer leur statut en ce qui concerne le VPH.
« Ces résultats confirment que le test de détection de l'ADN du VPH présente un taux de réussite plus élevé que le test Pap quant à l'identification des femmes atteintes », a déclaré le professeur Jack Cuzick, auteur principal de l'article du 15 mai et professeur d'épidémiologie au Wolfson Institute of Preventive Medicine, affilié à la Queen Mary's School of Medicine and Dentistry de Londres. « Les données laissent effectivement croire que le test de dépistage du VPH est si sensible que l'intervalle entre les tests pourrait être prolongé d'au moins six ans sans compromettre la sécurité des patientes, ce qui permettrait d'éliminer d'importants coûts liés aux soins de santé. Elles viennent d'ailleurs s'ajouter à la proposition soutenant l'utilisation du test de dépistage du VPH à titre de seule mesure de dépistage de première ligne auprès des femmes de 35 ans et plus, qui présentent davantage de risque de développer un cancer du col de l'utérus. »
Les participantes à l'étude ont été recrutées entre avril 1994 et septembre 1997 dans 40 pratiques de médecine générale différentes au Royaume-Uni. Un examen colposcopique et une biopsie ont été utilisés pour confirmer ou exclure la présence d'une affection du col de l'utérus après que chaque femme ait subi le test de dépistage du VPH et le test Pap conventionnel. La sensibilité du test de dépistage du VPH digene était de 96 % pour les affections détectées au cours de la première année, soit considérablement plus élevée que les 82,4 % du test Pap. En plus de sa capacité supérieure à identifier les femmes présentant des cellules précancéreuses ou le cancer du col de l'utérus, la spécificité du test de dépistage du VPH (soit la probabilité que les femmes recevant des résultats positifs soient réellement atteintes) était semblable à celle du test Pap.
Les résultats de l'étude montraient également que le risque qu'une femme développe des anomalies du col de l'utérus dans le futur était beaucoup moins élevé chez les femmes ayant reçu un résultat négatif au test de dépistage du VPH que chez celles ayant reçu un résultat normal au test Pap (0,42 % contre 0,83 % après cinq ans).
« Ces données correspondent aux résultats que nous avons obtenus aux Pays-Bas », a affirmé Chris Meijer, professeur au département de pathologie du centre médical de l'Université VU d'Amsterdam. « Le risque à cinq ans de développer un cancer du col de l'utérus est réduit de plus de 60 % grâce au test de dépistage du VPH, comparativement aux tests Pap conventionnels ou peut-être même à la cytologie en milieu liquide. Par conséquent, il est possible de prolonger l'intervalle entre les tests, ce qui devrait diminuer considérablement les coûts liés au programme de dépistage. »
Le professeur Meijer ajoute que, malgré le fait que les nouveaux vaccins contre le VPH offrent de nouvelles possibilités de prévenir le cancer du col de l'utérus, la génération des femmes d'aujourd'hui dépend de l'amélioration des stratégies de dépistage, parmi lesquelles le dépistage du VPH apparaît comme l'un des nouveaux outils les plus prometteurs.
Le test de dépistage du VPH digene est commercialisé par QIAGEN N.V. (NASDAQ : QGEN ; Francfort, Prime Standard : QIA). QIAGEN N.V. - Rechercher :
- Dans les nouvelles des 60 derniers jours. Son rendement a été certifié par des études internationales incluant plus de 300 000 femmes. Il a été approuvé par la FDA des Etats-Unis pour être utilisé conjointement au test Pap auprès des femmes de 30 ans et plus.
« Ces derniers résultats contribuent de manière considérable au volume croissant d'études démontrant la paix d'esprit plus importante dont bénéficient les femmes et les fournisseurs de soins de santé lorsque notre test de dépistage du VPH est intégré aux soins normatifs en matière de prévention du cancer du col de l'utérus », a expliqué Peer Schatz, PDG de QIAGEN. « Maintenant, il est impératif de mettre cette technologie vitale et économique à la disposition de toutes les femmes d'âge admissible, partout dans le monde. Il serait d'ailleurs moralement inacceptable de ne pas le faire lorsqu'un cancer est entièrement évitable, comme c'est le cas du cancer du col de l'utérus. »
À propos du VPH et du cancer du col de l'utérus (http://www.theHPVtest.com)
À l'échelle mondiale, le cancer du col de l'utérus touche chaque année près de 500 000 femmes et est la deuxième malignité la plus courante chez les femmes après le cancer du sein. Le cancer du col de l'utérus est causé par les types à « risque élevé » du papillomavirus (VPH), qui se transmettent sexuellement. On estime que 80 % des femmes seront infectées par le VPH à un moment ou à autre de leur vie. Cependant, dans la plupart des cas, l'infection disparaît ou est réprimée par le corps sans causer de problèmes. Seules les infections persistantes peuvent entraîner la formation de cellules anormales qui pourraient évoluer en cancer du col de l'utérus si elles ne sont pas détectées et traitées rapidement. Un rapport provenant de l'Organisation mondiale de la Santé estime que, dans les pays en voie de développement, seulement quelque 5 % des femmes ont subi des tests de dépistage des affections du col de l'utérus au cours des cinq dernières années, comparativement à 40 ou 50 % dans les pays industrialisés.
À propos de QIAGEN (http://www.qiagen.com)
QIAGEN NV, dont le siège social est situé aux Pays-Bas, est le plus important fournisseur mondial de technologies d'échantillonnage et d'analyse. Les technologies d'échantillonnage sont utilisées pour isoler et traiter l'ADN, l'ARN et les protéines provenant d'échantillons biologiques tels que du sang et des tissus, tandis que les analyses rendent ces molécules isolées visibles afin de faciliter des activités vitales telles que la recherche biologique et le dépistage des maladies. QIAGEN a élaboré et commercialisé plus de 500 produits, ainsi que des instruments qui rendent ces produits plus efficaces et plus précis. La société distribue ses produits à des laboratoires de diagnostic moléculaires, des chercheurs universitaires, des sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques, ainsi que des clients oeuvrant dans le domaine des tests de science appliquée à des fins de sciences médico-légale, d'essais alimentaires ou sur les animaux, et de régulation des processus pharmaceutiques.
Les technologies d'analyse de QIAGEN incluent l'un des plus importants groupes de tests de diagnostic moléculaire offerts à l'échelle mondiale, dont le seul test de dépistage du papillomavirus (VPH), la cause principale du cancer du col de l'utérus, approuvé par la FDA. QIAGEN emploie plus de 2 600 personnes dans plus de 30 installations partout dans le monde.
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