L'eau et la santé
Les maladies liées l'eau
1/ Les risques microbiologiques
L'eau peut être à l'origine de la transmission de maladies infectieuses lorsqu'elle est contaminée par des agents pathogènes que sont les bactéries, les virus, les protozoaires et parasites. La consommation d'une eau contaminée par des porteurs de germes ou des malades ou son utilisation pour la préparation des aliments ou la toilette et même son inhalation sous forme de vapeur ou d'aérosols peut provoquer une infection.
Le tableau ci-dessous indique quelques unes des maladies hydriques les plus courantes et l'agent pathogène associé.
Source : OMS
Compte tenu des propriétés particulières des agents pathogènes, on ne peut leur attribuer de valeur limite tolérable. L'eau de boisson doit être exempte de tout pathogène. Pour contrôler l'efficacité d'un traitement sur l'eau de boisson au niveau microbiologique, on recherche la présence de bactéries indicatrices d'une pollution fécale. La plus spécifique des bactéries indicatrices de pollution fécale facilement détectables et celle que l'on rencontre en plus grand nombre dans les feces est Escherichia coli, qui doit donc être considérée comme l'indicateur de choix pour l'eau de boisson. On peut aussi rechercher les coliformes thermotolérants. D'autre part, les entérovirus et les formes quiescentes de Cryptosporidium, de Giardia, des amibes et d'autres parasites résistant mieux à la désinfection que E coli et que les streptocoques fécaux, les spores de clostridia sulfito -réductrices peuvent être utilisées comme paramètre supplémentaire.
L'OMS recommande qu'aucun échantillon de 100 ml d'une eau destinée à la consommation ne contiennent d'E Coli ou de coliformes thermotolérants.
2/ Les risques chimiques
L'eau contient de nombreux oligo-éléments qui sont bénéfiques à faible concentration comme le fer ou le fluorure mais sont toxiques à plus fortes doses pour l'homme. Certains éléments tels que l'arsenic, le cyanure ou le plomb sont dangereux même à faible concentration. Le tableau suivant répertorie quelques-unes des maladies liées à une exposition excessive de certains éléments.
Pour les substances chimiques, les valeurs guide qui sont préconisées par l'OMS sont calculées à partir d'études de toxicité effectuées sur des animaux de laboratoire. Quelques études menées sur les populations peuvent être une source de renseignements mais peu de données sont disponibles. Une valeur guide est calculée à partir de la dose journalière tolérable qui est une estimation de la quantité dune substance présente dans l'eau de boisson, exprimée en fonction du poids corporel (mg par kg de poids corporel) qui peut être ingérée quotidiennement pendant toute la vie sans risque appréciable pour la santé.
La dose journalière tolérable (DJT) = DSEIO ou DMEIO / FI
DSEIO = dose sans effet indésirable observé,
DMEIO = dose minimale ayant un effet indésirable observé,
FI = facteur d'incertitude.
La valeur guide (VG) est alors calculée à partir de la DJT à l'aide de la formule suivante : VG = (DJT.pc.p)/C
pc = poids corporel (60 kg pour une adulte, 10 kg pour un enfant, 5 kg pour un nourrisson),
P = proportion de la DJT attribuée à leau de boisson
C = consommation journalière deau de boisson (2 litres pour un adulte, 1 litre pour un enfant, 0,75 litre pour un nourrisson).
Les facteurs d'incertitude ont été déterminés par consensus au sein d'un groupe d'experts.
L'eau de boisson n'étant généralement pas la seule source d'exposition de l'homme aux substances, les valeurs guide calculées selon la méthode des DJT tiennent compte des autres sources d'exposition en attribuant un pourcentage de la DJT à l'eau de boisson. Cette pondération peut varier géographiquement suivant l'évaluation faite par les autorités de l'importance du mode d'exposition.
Les valeurs guide sont calculées pour chaque substance séparément sans tenir compte des interactions possibles mais on considère que les marges de sécurité choisies sont suffisament larges.
Le contrôle de la qualité
Quel que soit le choix des procédés de traitement de l'eau de boisson, ce dernier est réalisé après une étude détaillée et attentive de la source et de son bassin d'alimentation avec une évaluation des sources possible de contamination. Le principe du traitement est d'appliquer une succession de "barrières" afin que l'élimination des pathogènes et des substances polluantes et biodégradables soit aussi complète que possible avant la désinfection finale. L'eau pouvant être contaminée à tous les moments de sa production, il est nécessaire d'établir un programme de surveillance qui peut être définie comme "l'évaluation et le contrôle continus et vigilants de la salubrité et de l'acceptabilité des sources d'eau de boisson du point de vue de la santé publique. Chaque élément du système d'approvisionnement en eau - source, traitement, stockage, distribution - doit fonctionner sans risque de défaillance."
La fréquence des contrôles analytiques est fonction du débit des ressources et de la population desservie (réseau de distribution). Ce sont les exploitants et gestionnaires des usines de production et des réseaux de distribution qui doivent effectuer un contrôle permanent et régulier de la qualité pour s'assurer que le traitement et la distribution sont conformes aux objectifs établis et à la réglementation. En France, l'organisation du contrôle de l'eau délivrée au robinet du consommateur est effectuée sous l'égide des directions départementales des affaires sanitaires et sociales (ddass) - service santé et environnement. Les analyses sont effectuées par des laboratoires agréés par le ministère chargé de la santé selon des protocoles normalisés.
La dernière directive à laquelle la France doit se soumettre en matière de qualité d'eau potable est la directive européenne du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (qu'elles soient distribuées ou utilisées pour la fabrication ou la mise sur le marché de produits destinés à la consommation). Les mesures nécessaires doivent être prises pour garantir le respect de ces nouvelles normes à compter du 25 décembre 2003.
Cette nouvelle directive, qui intègre les recommandations de l'OMS, modifie de manière significative la directive actuelle (décrets n° 90-330, 91-257, 95-363 du 3 janvier 1989 ). Les principaux changements sont :
- Le nombre de paramètres à contrôler : 48 au lieu de 63 actuellement,
- la norme de qualité relative au plomb : elle sera progressivement amenée de 50 µg/l à 10 µg/l,
- le contrôle de la qualité de l'eau : il sera effectué au robinet du consommateur.
Actuellement les 63 paramètres de contrôle de l'eau de boisson sont classés en :
- Paramètres organoleptiques,
- paramètres physico-chimiques en relation avec la structure naturelle des eaux,
- paramètres concernant des substances "indésirables" ,
- paramètres concernant des substances toxiques,
- paramètres microbiologiques,
- pesticides et produits apparentés,
- paramètres concernant les eaux adoucies livrées à la consommation humaine.
Le décret 89-3 fixe des " valeurs limites " à ne pas dépasser, appelées Concentrations Maximales Admissibles (CMA), et des valeurs guide qu'il est souhaitable d'obtenir.
Le tableau suivant indique pour quelques substances chimiques dont la présence dans l'eau de boisson revêt une importance sanitaire, la valeur guide de l'OMS.
Source : OMS
Les bienfaits de l'eau
1/ les besoins en eau
Les apports conseillés pour un adulte sont d'environ 1.5 litres par jour mais les besoins réels comprenant l'eau des aliments sont plus élevés.
Prématuré de moins de 34 semaines
Source : Centre Evian pour l'Eau
Selon la législation française, une eau minérale naturelle se différencie des autres par une composition constante et pouvant présenter des propriétés favorables à la santé dûment constatées par l'Académie Nationale de Médecine. Pour l'OMS, si certaines eaux minérales notamment celles des pays européens, permettent d'apporter à l'organisme des micronutriments essentiels, les effets bénéfiques de leur consommation n'ayant pas été sérieusement prouvés, l'institution s'abstient de toute recommandations sur les concentrations maximales admissibles de composés essentiels dans ses "Directives de qualité pour l'eau de boisson". En revanche, la commission du Codex Alimentarius, organisme intergouvernemental responsable de l'élaboration de normes alimentaires, a élaboré une Norme Codex pour les eaux minérales naturelles qui décrit le produit ainsi que les caractéristiques relatives à son étiquetage, sa composition et sa qualité, et fixe des limites maximales pour certains produits chimiques, de même que des exigences en matière d'hygiène, d'emballage et d'étiquetage. Le Code d'usages du Codex pour le captage, le traitement et la commercialisation des eaux minérales naturelles fournit des orientations aux entreprises concernées sur plusieurs aspects des bonnes pratiques de fabrication.
La classification actuelle des eaux minérales repose sur des bases chimiques et tient compte pour chaque eau de lélément quantitatif. Ainsi on distingue :
- Les eaux sulfurées,
- les eaux sulfatées,
- les eaux chlorurées sodiques,
- les eaux bicarbonatées,
- les eaux à minéralisation spéciale.
2/ l'hydrothérapie
Le thermalisme
La définition du thermalisme donnée sur le site officiel du
thermalisme français est : "l'utilisation de leau minérale
naturelle à des fins thérapeutiques". La médecine thermale
permet de traiter de nombreuses pathologies chroniques. Une
étude de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, menée sur
un échantillon de 3000 curistes, a mis en évidence une
amélioration de l'état de santé chez 2/3 des personnes ayant
suivi une cure.
Il existe plus d'une centaine de stations balnéaires en
France dont les eaux, quelles que soient leurs utilisations,
sont reconnues pour leurs bienfaits. La sécurité sociale les
a classée selon les douze orientations thérapeutiques
suivantes reconnues par l'académie médicale :
- Maladies cardio-artérielles
- phlébologie,
- rhumatismes, rhumatologie et séquelles de traumatismes ostéo-articulaires,
- voies respiratoires et ORL,
- maladies de l'appareil digestif, de ses annexes, et maladies métaboliques,
- maladies de l'appareil réno-urinaire et maladies métaboliques,
- gynécologie,
- troubles du développement chez l'enfant,
- affections des muqueuses bucco-linguales (stomatologie)
- dermatologie,
- affections psychosomatiques,
- neurologie.
La crénothérapie
La crénothérapie
La crénothérapie notamment en indication de pathologie orl, pneumologique, dermatologique et troubles du développement chez les enfants consiste en l'application d'eau minérale suivant différentes techniques repertoriées dans le tableau suivant.
Source : Centre d'étude sur la thérapeutique, le thermalisme et l'enfant
La thalassothérapie
La thalassothérapie est définie dans le dictionnaire de médecine flammarion 7e édition comme une méthode de traitement qui fait appel à l'eau de mer, aux boues marines et au climat marin.
Contrôle qualité
Quel que soit le choix des procédés de traitement de l'eau de
boisson, ce dernier est réalisé après une étude détaillée et
attentive de la source et de son bassin d'alimentation avec
une évaluation des sources possible de contamination. Le
principe du traitement est d'appliquer une succession de
"barrières" afin que l'élimination des pathogènes et des
substances polluantes et biodégradables soit aussi complète
que possible avant la désinfection finale. L'eau pouvant être
contaminée à tous les moments de sa production, il est
nécessaire d'établir un programme de surveillance qui peut
être définie comme "l'évaluation et le contrôle continus et
vigilants de la salubrité et de l'acceptabilité des sources
d'eau de boisson du point de vue de la santé publique. Chaque
élément du système d'approvisionnement en eau - source,
traitement, stockage, distribution - doit fonctionner sans
risque de défaillance."
La fréquence des contrôles analytiques est fonction du débit
des ressources et de la population desservie (réseau de
distribution). Ce sont les exploitants et gestionnaires des
usines de production et des réseaux de distribution qui
doivent effectuer un contrôle permanent et régulier de la
qualité pour s'assurer que le traitement et la distribution
sont conformes aux objectifs établis et à la réglementation.
En France, l'organisation du contrôle de l'eau délivrée au
robinet du consommateur est effectuée sous l'égide des
directions départementales des affaires sanitaires et
sociales (ddass) - service santé et environnement. Les
analyses sont effectuées par des laboratoires agréés par le
ministère chargé de la santé selon des protocoles
normalisés.
La dernière directive à laquelle la France doit se soumettre
en matière de qualité d'eau potable est la directive
européenne du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux
destinées à la consommation humaine (qu'elles soient
distribuées ou utilisées pour la fabrication ou la mise sur
le marché de produits destinés à la consommation). Les
mesures nécessaires doivent être prises pour garantir le
respect de ces nouvelles normes à compter du 25 décembre
2003.
Cette nouvelle directive, qui intègre les recommandations de
l'OMS, modifie de manière significative la directive actuelle
(décrets n° 90-330, 91-257, 95-363 du 3 janvier 1989 ). Les
principaux changements sont :
- Le nombre de paramètres à contrôler : 48 au lieu de 63 actuellement,
- la norme de qualité relative au plomb : elle sera progressivement amenée de 50 µg/l à 10 µg/l,
- le contrôle de la qualité de l'eau : il sera effectué au robinet du consommateur.
Actuellement les 63 paramètres de contrôle de l'eau de boisson sont classés en :
- Paramètres organoleptiques,
- paramètres physico-chimiques en relation avec la structure naturelle des eaux,
- paramètres concernant des substances "indésirables" ,
- paramètres concernant des substances toxiques,
- paramètres microbiologiques,
- pesticides et produits apparentés,
- paramètres concernant les eaux adoucies livrées à la consommation humaine.
Le décret 89-3 fixe des " valeurs limites " à ne pas
dépasser, appelées Concentrations Maximales Admissibles
(CMA), et des valeurs guide qu'il est souhaitable
d'obtenir.
Le tableau suivant indique pour quelques substances chimiques
dont la présence dans l'eau de boisson revêt une importance
sanitaire, la valeur guide de l'OMS.
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Source : OMS
Bienfaits de l'eau
1/ les besoins en eau
Les apports conseillés pour un adulte sont d'environ 1.5 litres par jour mais les besoins réels comprenant l'eau des aliments sont plus élevés.
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Source : Centre Evian pour l'Eau
Selon la législation française, une eau minérale naturelle se différencie des autres par une composition constante et pouvant présenter des propriétés favorables à la santé dûment constatées par l'Académie Nationale de Médecine. Pour l'OMS, si certaines eaux minérales notamment celles des pays européens, permettent d'apporter à l'organisme des micronutriments essentiels, les effets bénéfiques de leur consommation n'ayant pas été sérieusement prouvés, l'institution s'abstient de toute recommandations sur les concentrations maximales admissibles de composés essentiels dans ses "Directives de qualité pour l'eau de boisson". En revanche, la commission du Codex Alimentarius, organisme intergouvernemental responsable de l'élaboration de normes alimentaires, a élaboré une Norme Codex pour les eaux minérales naturelles qui décrit le produit ainsi que les caractéristiques relatives à son étiquetage, sa composition et sa qualité, et fixe des limites maximales pour certains produits chimiques, de même que des exigences en matière d'hygiène, d'emballage et d'étiquetage. Le Code d'usages du Codex pour le captage, le traitement et la commercialisation des eaux minérales naturelles fournit des orientations aux entreprises concernées sur plusieurs aspects des bonnes pratiques de fabrication.
La classification actuelle des eaux minérales repose sur des bases chimiques et tient compte pour chaque eau de lélément quantitatif. Ainsi on distingue :
- Les eaux sulfurées,
- les eaux sulfatées,
- les eaux chlorurées sodiques,
- les eaux bicarbonatées,
- les eaux à minéralisation spéciale.
2/ l'hydrothérapie
Le thermalisme
La définition du thermalisme donnée sur le site officiel du
thermalisme français est : "l'utilisation de leau minérale
naturelle à des fins thérapeutiques". La médecine thermale
permet de traiter de nombreuses pathologies chroniques. Une
étude de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, menée sur
un échantillon de 3000 curistes, a mis en évidence une
amélioration de l'état de santé chez 2/3 des personnes ayant
suivi une cure.
Il existe plus d'une centaine de stations balnéaires en
France dont les eaux, quelles que soient leurs utilisations,
sont reconnues pour leurs bienfaits. La sécurité sociale les
a classée selon les douze orientations thérapeutiques
suivantes reconnues par l'académie médicale :
- Maladies cardio-artérielles
- phlébologie,
- rhumatismes, rhumatologie et séquelles de traumatismes ostéo-articulaires,
- voies respiratoires et ORL,
- maladies de l'appareil digestif, de ses annexes, et maladies métaboliques,
- maladies de l'appareil réno-urinaire et maladies métaboliques,
- gynécologie,
- troubles du développement chez l'enfant,
- affections des muqueuses bucco-linguales (stomatologie)
- dermatologie,
- affections psychosomatiques,
- neurologie.
La crénothérapie
La crénothérapie notamment en indication de pathologie orl, pneumologique, dermatologique et troubles du développement chez les enfants consiste en l'application d'eau minérale suivant différentes techniques repertoriées dans le tableau suivant.
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Source : Centre d'étude sur la thérapeutique, le
thermalisme et l'enfant
La thalassothérapie
La thalassothérapie est définie dans le dictionnaire de médecine flammarion 7e édition comme une méthode de traitement qui fait appel à l'eau de mer, aux boues marines et au climat marin.
Selon, le Dr. Treguer, président de la Fédération Internationale Mer & santé et chargé de cours "thalassothérapie" à la faculté de Marseille, une cure de thalassothérapie doit durer au moins 6 jours d'affilé avec 4 soins par jour pour obtenir un effet thérapeutique. Une consultation médicale en début de séjour permet de personnaliser le traitement. La cure de base de toute station est une cure de remise en forme mais il existe des cures plus spécifiquement orientées par exemple dans l'aide au sevrage tabagique ou encore la prévention de l'ostéoporose.
Pour en savoir plus
Qualité de l'eau
Les normes de qualité de l'eau potable
Les paramètres de qualité de l'eau, les mesures
d'accompagnement, les contrôles, les situations de
non-conformité, les règles d'affichage des résultats
d'analyse, qualité des eaux d'alimentation : BILAN de 1993 à
1995.
Office International de l'Eau, janv. 2000.
Qualité des eaux d'alimentation 1993-1994-1995
Introduction, ressources en eau, distribution de l'eau, la
qualité des eaux distribuées dans les unités de distribution
de plus de 5000 habitants, conclusion.
Rapport du Ministère de l'emploi et de la solidarité -
Direction générale de la santé, juin 98, 74 p.
Eau de consommation et santé
Dépêche Caducee.net du 07/02/02
https://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=&idb=3340
Eau de consommation : Prévenir ou guérir ?
Forum de presse sous l'égide de l'Association des
Centraliens, Palais des Congrès - Porte Maillot - Paris - le
7 février 2001, rédaction Dr Françoise Girard.
L'arsenic dans l'eau de boisson
Source, effets, mesure de la concentration d'arsenic,
prévention et lutte, activités de l'OMS concernant l'arsenic,
besoins urgents, situation dans le monde, l'arsenic au
Bangladesh.
Aide-mémoire de l'OMS N. 210, révisé mai 2000.
Eaux de boissons en bouteille
Salubrité des eaux en bouteille, les effets bénéfiques
potentiels des eaux de boisson en bouteille sur la santé,
normes internationales applicables aux eaux de boisson en
bouteilles, pour en savoir plus.
Aide-mémoire de l'OMS N. 256, octobre 2000.
L'arsenic dans l'eau de boisson est lié à l'athérosclérose
carotidienne d'une manière dose-dépendante
Dépêche Caducee.net du 26/03/2002
https://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=&idb=3590&cal=1
Drinking water quality
L'arsenic dans l'eau de boisson, guidelines de l'OMS pour la
qualité des eaux de boisson...
Document en anglais.
OMS, 5 juillet 2001.
Directives de qualité pour l'eau de boisson
Introduction, critères d'acceptabilité, protection et
amélioration de la qualité de l'eau, commander les ouvrages,
aspects microbiologiques, tableaux des valeurs guides,
aspects chimiques, aspects radiologiques, volume 3 :
surveillance and control of community supplies (en anglais
seulement).
OMS, 2ème édition des Directives : Vol. 1 - Recommandations,
1994 ; Vol. 2 - Critères d'hygiène et documentation à
l'appui, 2000.
Analyses qualités
Résultats d'analyse édités par la Direction des Affaires
Sanitaires et Sociales de Paris du Ministère de la Santé pour
les arrondissements de Paris, sept. 2001.
Société d'Approvisionnement et de Gestion de l'Eau de Paris
(SAGEP).
Du plomb dans l'eau potable
La nouvelle norme européenne fixe la teneur maximale en plomb
à 10 microgrammes par litre. Les collectivités doivent
renouveler leurs canalisations en plomb dici 2013. Pour cela,
il leur faut planifier les travaux. Le logiciel Pla-nexplomb
né de la collaboration du Cemagref avec la Lyonnaise des Eaux
permet de repérer les zones de distribution les plus
exposées.
Cemagref, Info Médias n°46, mars 2001
http://www.waternunc.com/assets/duplic1/Cemagref_plomb.pdf
Générale des Eaux et Culligan mettent au point un robinet
anti-plomb
Un robinet anti-plomb pour les consommateurs, chemisage des
réseaux intérieurs aux bâtiments, diagnostic des réseaux
intérieurs, deux procédés innovants pour les branchements
publics en plomb.
Waternunc.com, 24 août 1999.
http://www.waternunc.com/fr/pbGE1.htm
Les médicaments aussi risquent de polluer l'eau du
robinet
Depuis une décennie, on a découvert dans l'eau une nouvelle
catégorie de polluants : les médicaments. Présents dans les
lacs, les rivières, et jusque dans le verre du consommateur,
ils sont a priori trop dilués pour retentir sur la santé
humaine. L'environnement, en revanche, risque fort d'en
souffrir ; des études écotoxicologiques sont en cours. La
France, très en retard, commence tout juste à évaluer le
degré de contamination de ses eaux ; le projet de loi sur
l'eau ne prévoit rien pour limiter ce phénomène.
Présence dans les eaux de micropolluants modulateurs
endocriniens et de médicaments
Présentation du programme de recherche du laboratoire
Santé-publique Environnement de Chatenay-Malabry. Liens vers
des documents officiels disponibles.
"L'eau et les Français - 2001"
Statut de l'eau et attitudes à l'égard de la ressource, la
dépollution des eaux usées, sûreté et confiance,
satisfaction, consommation, le prix de l'eau, le service de
l'eau, l'information.
Le baromètre SOFRES / C.I.EAU, 6ème édition - Principaux
résultats.
Législation
Qualité de l'eau du robinet : références réglementaires
Quelques points d'histoire, les principaux textes en vigueur,
extraits réglementaires.
Document réalisé par le Centre d'Information sur l'Eau.
http://www.cieau.com/toutpubl/sommaire/texte/5/56.htm
La qualité de l'eau du robinet : une nouvelle directive
européenne relative à la qualité de l'eau à partir de
2001
Pourquoi les normes ont-elles été modifiées ? Les principaux
changements des normes, les étapes de la mise en conformité,
les nouveaux contrôles au robinet du consommateur, la
diminution de la norme relative au plomb.
Document réalisé par le Centre d'Information sur l'Eau.
http://www.cieau.com/toutpubl/sommaire/texte/5/57.htm
Textes officiels relatifs aux eaux minérales
Ressources générales, textes récents, textes anciens, textes
pratiques, textes complémentaires.
Sur le site Adminet.com, dernière mise à jour
janv.2002.
http://www.adminet.com/min/med/tex/eaux.html#2002
Epidémiologie
Impact sanitaire d'une coupure d'eau accidentelle au Havre et
d'une panne de désinfection à Fécamp (Seine-Maritime)
F. Mansotte, P. Beaudeau.
Institut de Veille Sanitaire, B.E.H n.40/1999, 5/10/99.
http://212.234.146.165/beh/1999/9940/index.html
Pollution du réseau d'eau potable à Strasbourg et
survenue concommitante de gastro-entérites - mai
2000
F. Deshayes, M. Schmitt
Institut de Veille Sanitaire, B.E.H n.02/2001, 09/01/01
http://212.234.146.165/beh/2001/02/index.html
Hydrothérapie
Thalassothérapie
La cure de thalassothérapie, une alternative au traitement de
la fatigue chronique ?
Dépêche Caducee.net du 07/02/02
https://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=&idb=3338
Fédération Internationale de Thalassothérapie
Un label officiel, le savoir-faire français, les centres, la
santé autrement, quoi de neuf ? une longue histoire.
Les atouts de la Thalassothérapie
n°7060 du
06-Fév-2002
Thermalisme
Rapport sur le thermalisme français
Première partie - le constat, deuxième partie - les
propositions.
Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, 44 p. ,octobre
2000.
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/thermal/
Dax : un procédé thérapeutique unique et des études
scientifiques
Site officiel du thermalisme français
Présentation du thermalisme, présentations des stations
thermales selon leurs orientations médicales, recherche
possible des stations thermales à doubles orientations,
présention des maisons d'enfants et des hôpitaux thermaux,
espace presse et espace médecins.
http://www.france-thermale.org
Thermalies 2002
Site du 20e salon de la santé, du thermalisme et de la
thalassothérapie qui s'est déroulé à Paris du 06 au 10
février 2002.
Voir le
document
Centre d'étude sur la thérapeutique, le thermalisme
et l'enfant
Le site présente un espace
d'information générale ainsi qu'un espace professionel où les
médecins pourront se renseigner sur la crénothérapie.
Description des différentes techniques thermales, indications
en pathologie orl, en pathologie pneumologique, arbre de
décision pour la pathologie de l'oreille moyenne, l'asthme,
l'éczéma et le psoriasis.
Voir le
document
Organismes, institutions
National
Centre d'Information sur l'eau (C.I.
Eau)
Site grand public d'information sur l'eau. Le cycle de l'eau,
les ressources en eau, l'histoire de l'eau, "eau, forme et
santé", la qualité de l'eau du robinet, l'eau dans la vie de
tous les jours, le prix du service de l'eau, les eaux usées,
le fonctionnement du service de l'eau en France, le C.I.
Eau.
Centre Evian pour l'eau (CEPE)
Le CEPE, sous l'égide de 30 experts internationaux, s'engage
à faire progresser la recherche et à partager les
informations existant sur l'Eau et la Santé Humaine.
Missions et actions, fonds documentaire, salle de presse,
actualités, l'eau en bref.
Institut de l'eau Perrier Vittel
Espace grand public et professionnel. Quatre thématiques
développée : l'eau et l'environnement, l'eau et la vie,
"l'eau, source culturelle", l'institut de l'eau.
http://www.institut-eau.com/homepage.asp?tec=home
Le Réseau National des Données sur l'Eau
(RNDE)
Réseau National des Données sur l'Eau (RNDE) a été mis en
place pour fédérer en France les principaux producteurs et
utilisateurs de données sur l'eau.
International
InterWater : Internet Gateway to Water and Sanitation
Information
Tenu à jour par l'IRC (International Water and sanitation
Center) ce site répertorie les différents organismes mondiaux
liés à l'eau. Pour la France :
Dernière mise à jour, le 01/04/02002
International Water and Sanitation
Center
Le Centre International de l'Eau et l'Assainissement est une
organisation indépendante à but non lucratif dont la mission
est de venir en aide aux habitants des pays en voie de
développement et d'obtenir des systèmes d'eau et
d'assainissement financièrement viables.
Evènements
Compte-rendu d'évènements passés
Colloque "Eau et santé", Metz, 31 et 1 juin
2001
Comptes-rendus d'ateliers disponibles : Les grands témoins,
nouveaux polluants, nouvelles maladies, les attentes du
citoyen, le risque existe-t-il ?, « Protégeons l'eau pour ne
pas l'interdire » Quelles actions ? Pour qui ?
Journée mondiale de l'eau, jeudi 22 mars
2001
Introduction, qu'est ce que la journée mondiale de l'eau,
nouvelles, sensibilisation, articles thématiques,
aides-mémoires sur les maladies, évènements.
"Eau et santé" Medec 2000, mercredi 08 mars
2000
Comptes-rendus des interventions disponibles sur le site de
la SAGEP (Société d'Approvisionnement et de Gestion de l'Eau
de Paris) : L'eau un aliment particulier - risques et normes.
Pr Philippe HARTEMANN, Professeur à la faculté de médecine de
Nancy. L'eau un aliment très contrôlé M. Charles SAOUT, chef
du bureau de la Veille Sanitaire, Direction Générale de la
Santé. L'eau, un aliment fragile servi à domicile au robinet.
M. Antoine MONTIEL, Docteur es. Science, Responsable de la
Mission Scientifique pour la qualité de l'eau SAGEP.
Evènements futurs
The Third World Water Forum
13,23 mars 2003, Kyoto, Shiga, Osaka, Japon.
http://www.worldwaterforum.org/
Quatrième symposium international de
l'eau
3-7 juin 2002, Cannes, France.