Psychose maniacodépressive
Définitions
(Source : Dictionnaire de Médecine Flammarion, 7ème édition, 2001)
La psychose maniacodépressive est une
"psychose au cours de laquelle alternent, selon des modalités
variables, des accès maniaques et mélancoliques séparés par
des intervalles de normalité plus ou moins longs."
Les synonymes sont très nombreux (en particulier, folie
circulaire, folie intermittente) mais le terme de psychose
maniacodépressive est actuellement le plus utilisé, bien que
l'on use encore les expressions cyclothymie ou psychose
périodique, et que soit apparue récemment la locution
psychose bipolaire.
La manie est une "psychose aiguë caractérisée par un accès d'excitation psychomotrice associant une humeur exaltée et euphorique, une fuite des idées avec logorrhée et "coq-à-l'âne", et une agitation ludique, syntone, souvent teintée d'érotisme". L'accès maniaque a tendance à se répéter. Le plus souvent il alterne avec des épisodes dépressifs majeurs, constituant la psychose maniacodépressive.
La mélancolie est un "état dépressif psychotique aigu caractérisé par une douleur morale intense, une inhibition psychomotrice et des sentiments de conviction pessimiste, s'exprimant souvent sur un mode nettement délirant (idées de culpabilité, d'indignité, de damnation). Le risque de suicide est permanent tout au long de l'accès." Les accès mélancoliques peuvent se répéter, on parle alors de psychose mélancolique ou monopolaire, ou alterner de façon plus ou moins périodique avec des accès maniaques, on parle alors de psychose maniacodépressive ou bipolaire.
Le trouble bipolaire est donc une maladie cyclique avec des épisodes récurrents et des intervalles entre les accès, libres de toute symptomatologie. L'âge moyen du début de la maladie est situé au cours de la troisième décennie. Il existe aussi un premier pic d'apparition précoce entre 15 et 19 ans et un second moins élevé entre 20 et 24 ans.
Classification
La "folie maniaco-dépressive" a été décrite par Emile Kraepelin en 1913. Elle est appelée successivement psychose maniaco-dépressive, psychose cyclique, maladie maniaco-dépressive, maladie bipolaire, trouble bipolaire.
Dans le trouble bipolaire, on décrit :
- la forme bipolaire I qui associe accès
maniaques et dépressifs francs ou des accès maniaques
isolés,
- la forme bipolaire II qui est représentée
par des accès dépressifs caractérisés et des accès
d'hypomanie,
- et les formes unipolaires qui rassemblent
les accès uniquement dépressifs.
Des auteurs ont élargi la bipolarité en créant la notion de
spectre bipolaire qui inclut outre le
trouble bipolaire I, le trouble bipolaire II, le
trouble bipolaire III (soit dépression caractérisée
associée à des antécédents familiaux de bipolarité, soit
dépression caractérisée et hypomanie ou manie induite par un
médicament), le trouble cyclothymiqu e
(mouvement modéré de l'humeur pendant au moins deux ans qui
n'atteint jamais la dépression et la manie caractérisées),
les personnalités cyclothymiques et
hyperthymiques.
Selon la classification de l'association psychiatrique américaine publiée sous le nom de D.S.M. IV (Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders) et selon la dixième révision de la Classification Internationale des Maladies ou CIM10 élaborée par l'OMS en 1994, la bipolarité se divise en trouble bipolaire I et II. Mais ces classifications distinguent aussi la cyclothymie et le trouble bipolaire non spécifié.
Epidémiologie
- La maladie maniaco-dépressive est la plus fréquente
des affections psychiatriques.
- L'ensemble des troubles bipolaires aboutit à une
prévalence ponctuelle de 7,6 %.
- La répartition entre les deux sexes est de l'ordre de 2
femmes pour 1 homme dans l'ensemble des troubles dépressifs
mais de 1 pour 1 dans les troubles bipolaires.
- La prévalence est la même quel que soit le groupe
ethnique.
- Les patients bipolaires ont un début de maladie souvent
plus aigu et plus précoce que les patients unipolaires et
présentent un plus grand nombre d'accès au cours de leur vie,
avec des cycles plus courts.
- Les idées délirantes et les hallucinations sont plus
fréquentes au cours de dépressions bipolaires qu'unipolaires
; elles sont également plus fréquentes chez les sujets
bipolaires déprimés de type I que chez les bipolaires de type
II.
- Les dépressions survenant chez les sujets bipolaires se
caractérisent par un ralentissement psychomoteur plus marqué,
une plus grande variabilité de symptômes d'un épisode à
l'autre, une durée de sommeil plus importante et une
fragmentation du sommeil plus marquée que chez les
unipolaires.
- Le risque de morbidité de troubles bipolaires chez les
parents du premier degré de "probands bipolaires" est deux
fois supérieur à celui observé chez les parents de "probands
unipolaires", ceux-ci ayant néanmoins tendance à présenter
davantage d'antécédents familiaux ou bipolaires que les
sujets contrôles.
Le suicide
Le principal risque encouru par les patients bipolaires est le suicide : 20 % des sujets maniaco-dépressifs décèdent ainsi. Ce risque est supérieur à 30 fois celui de la population générale. Il est plus fréquent dans les premières années et après une 20aine d'années d'évolution chez l'homme alors qu'il reste relativement stable au fil des ans.
Etiopathologie
(Source : "Dépression et La Revue du Praticien 1999, 49, p. 713 à 716)
La maladie maniaco-dépressive est une pathologie à déterminisme plurifactoriel :
Déterminisme biologique
Les principales modifications biologiques relevées sont
:
- les anomalies du système noradrénergique en particulier
corticales,
- les anomalies sérotoninergiques (phénomène qui serait
commun à tous les troubles de l'humeur),
- une dysrégulation des systèmes de transduction cellulaire
(anomalies des protéines G et des protéines kinases),
- la diminution du GABA plasmatique chez les bipolaires
euthymiques non traités,
- une étude récente indique l'existence d'une perturbation de
l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Déterminisme génétique
- Le risque chez les apparentés au premier degré de sujets
atteints d'un trouble bipolaire est en moyenne de 8% contre
1% dans la population générale.
- Comparés aux parents adoptifs, les parents biologiques des
sujets atteints de troubles bipolaires souffrent davantage de
troubles de l'humeur (25%) que les parents adoptifs (10 à
15%).
- Malgré l'évidence d'une participation génétique dans le
trouble bipolaire, aucun modèle de transmission dans les
familles étudiées n'a actuellement été retrouvé.
Déterminisme environnemental
- Les évènements de vie les plus fréquemment mis en cause
sont les différents processus de perte, effective ou
symbolique : deuil, perte d'activité, séparation. Ils
favorisent d'autant plus un épisode thymique qu'ils peuvent
être en résonnance avec des pertes similaires vécues dans
l'enfance.
- d'autres facteurs de risques comme l'insuffisance de
sommeil, les abus d'alcool ou de produits toxiques sont plus
faciles à circonscrire.
Déterminismes psychologique et
psychodynamique
Une approche psychologique des troubles dépressifs est
représentée par le courant cognitiviste : la pensée du
déprimé est marquée par certaines distorsions cognitives,
relativement spécifiques, convergentes dans le sens d'une
dévalorisation globale de l'individu. Pour certains auteurs,
ces distorsions cognitives seraient le phénomène le plus
spécifique de la dépression à l'origine de la tristesse, du
ralentissement, de l'inhibition. Pour d'autres, les pensées
négatives seraient plutôt la conséquence du trouble
dépressif.
Diagnostic
1. Diagnostic clinique
Le trouble bipolaire est constitué par :
- la survenue d'un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes
(dans un épisode mixte, les critères d'un épisode maniaque et
d'un épisode dépressif majeur sont rencontrés simultanément)
pour le trouble bipolaire de type I.
- la survenue d'un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs
accompagnés d'au moins un épisode hypomaniaque pour
le trouble bipolaire de type II. Il n'y a
pas d'épisode maniaque ou mixte.
- une alternance pendant au moins deux ans de nombreux
épisodes hypomaniaques (ne rencontrant pas tous les critères
d'un épisode maniaque et n'entraînant pas une altération
marquée du fonctionnement) et dépressifs ne rencontrant pas
tous les critères d'une dépression majeure pour le
trouble cyclothymique.
- des épisodes dépressifs francs et maniaques uniquement
iatrogènes pour le trouble bipolaire de type
III.
- un épisode dépressif franc et des antécédents familiaux de
bipolarité pour les personnalités cyclothymiques et
hyperthymiques.
Evolution
- La bipolarité évolue spontanément en fonction du début des
troubles : la fréquence des épisodes maniaques ou dépressifs
est variable et augmente avec le début précoce du
trouble.
- La durée moyenne d'un cycle est de 6 mois avec des écarts
allant de 4 à 13 mois. La durée des cycles a tendance à
diminuer dans le temps avec augmentation de la fréquence des
épisodes et raccourcissement de l'intervalle libre.
Symptômes d'un épisode maniaque
(Source : "Formes atténuées du trouble bipolaire de l'humeur", Le Généraliste, N°1985, 19/11/1999)
- Etat d'euphorie, de jovialité, d'exaltation, saut d'humeur
imprévisibles et/ou sentiments d'irritabilité-irascibilité
extrêmes.
- Excès d'activité, trop de projets (souvent
irréalistes).
- Réduction du besoin de sommeil (dormir 2 à 3 heures et se
sentir en forme).
- Facilité des contacts avec les autres (avec une levée des
inhibitions et un manque de pudeur).
- Estime de soi grandissante (qui peut aller jusqu'à la
mégalomanie et aux idées de grandeur).
- Discours rapide et assez fort et des pensées accélérées
(fuite des idées, sauts du coq à l'âne).
Symptômes d'un épisode dépressif
- Abaissement de l'humeur, réduction de l'énergie et
diminution de l'activité.
- Altération de la capacité à éprouver du plaisir, une perte
d'intérêt, une diminution de l'aptitude à se concentrer,
associées courament à une fatigue importante, même après un
effort minime.
- Troubles du sommeil, diminution de l'appétit.
- Diminution de l'estime de soi et de la confiance en soi,
idées de culpabilité et de dévalorisation même dans les
formes légères.
- L'humeur dépressive ne varie guère et peut s'accompagner de
symptômes dits "somatiques" (perte d'intérêt ou de plaisir,
réveil matinal précoce plusieurs heures avant l'heure
habituelle, aggravation matinale de la dépression,
ralentissement psychomoteur important, agitation, perte
d'appétit, perte de poids et perte de libido).
- On détermine trois degrés de sévérité à l'épisode dépressif
: léger, moyen et sévère.
Symptômes des formes atténuées du trouble bipolaire
L'hypomanie
(Source : "Formes
atténuées du trouble bipolaire de l'humeur", Le Généraliste,
N°1985, 19/11/1999)
- Présence des symptômes cliniques d'un syndrome maniaque,
typiquement :
> dans plus de trois quarts des cas : augmentation de
l'activité, augmentation de l'estime de soi ("grandiosité"),
plus grande communicabilité, réduction du besoin de
sommeil.
> moins de une fois sur deux : distractibilité,
implication excessive dans des activités agréables.
- Durée : 2 à 4 jours en moyenne.
- Sans signes de sévérité de l'épisode : il n'est pas
nécessaire d'hospitaliser le sujet, pas d'éléments
psychotiques, pas de handicap sérieux du
fonctionnement.
- Changement observé par autrui, "comme si quelque chose
allait mal".
- Condition récurrente, cyclique ou intermittente.
La cyclothymie
Elle est caractérisée par des périodes dépressives
n'atteignant pas l'intensité d'un épisode dépressif
caractérisé, et des périodes hypomaniaques.
Entre les accès
Au cours des intervalles "libres" entre les épisodes aigus, les malades peuvent présenter des symptômes anxieux ou dépressifs résiduels. S'y ajoute parfois une baisse du contrôle impulsif avec une irritabilité qui créé des aspérités relationnelles. La présence d'une hypomanie discrète est bien perçue par le patient car il exsiste un certain degrè d'impulsivité qui ne facilite pas les relations.
2. Diagnostic différentiel
Le diagnostic n'est pas difficile à faire lors de la
description des formes cliniques des états dépressifs et des
états maniaques dans les états dépressifs caractérisés, dans
les manies franches ou au cours des formes cliniques
typiques.
Mais le diagnostic est parfois très difficile dans les formes
atypiques et trompeuses et lors de bouffées délirantes aiguës
pouvant faire penser à la schizophrénie. Ces bouffées
représentent pourtant dans 25 % des cas un premier épisode de
trouble bipolaire. C'est pourquoi il faut être très prudent :
c'est l'évolution et la qualité des intervalles libres qui
permettront de trancher.
Devant un trouble du comportement avec une hostilité, une
irritabilité, une agressivité, il ne faut pas trop rapidement
inférer qu'il s'agit de troubles du caractère. Il faut penser
à un état maniaque s'exprimant avec une hostilité
prévalente.
Dans tous les cas, l'interrogatoire de l'entourage proche est
indispensable.
Traitement
1. Le soutien psychologique
Il est indispensable car le trouble bipolaire peut aboutir à
une détérioration du fonctionnement social et à une réduction
de la capacité à faire face aux activités de la vie
quotidienne.
Le patient doit également devenir partenaire actif de son
traitement pour prévenir les rechutes et apprendre à gérer le
stress.
2. La psychothérapie
Elle peut s'avérer très utile pour le malade dans certaines
situations pour mieux comprendre et contrôler ses propres
réactions par rapport aux facteurs déclenchants.
3. Le traitement pharmacologique
Les thymorégulateurs
Trois thymorégulateurs ont l'autorisation de mise sur le marché : le lithium, la carbamazépine (Tégrétol) et le valpromide (Dépamide).
Le Lithium
(source :"Lithium : à qui et comment le prescrire" La
Revue du Praticien, Médecine Générale - Tome 13, N° 444 du
11/01/99)
- Le lithium est le médicament de référence en première
intention dans la prévention de la maladie bipolaire.
- En France, les sels de lithium sont commercialisés sous
deux formes : le carbonate de lithium, comprimés dosés à 250
mg (Téralithe) et à 400 mg à libération prolongée (Téralithe
LP 400) et le gluconate de lithium (Neurolithium) en ampoules
de 5 à 10 mL.
- Il est classique de recommander une répartition de la
posologie quotidienne de Téralithe ou de Neurolithium en
2 ou 3 prises afin de limiter l'importance des pics
lithiémiques suivant l'ingestion du produit et d'assurer une
stabilité du lithium plasmatique au long du nycthémère. La
fourchette lithiémique thérapeutique se situe entre 0,5 et
0,8 mmol/L pour le Téralithe 250 et le Neurolithium et entre
0,80 et 1,2 mmol/L pour le Téralithe LP 400. En pratique, il
est admis de pousuivre la lithiothérapie le plus longtemps
possible. Lorsqu'un arrêt du traitement s'impose, il est
conseillé de recourir à un arrêt progressif.
- Contre-indications strictes : insuffisance rénale
grave, insuffisance cardiaque, état de déshydratation,
l'allaitement, le régime sans sel.
- Effets indésirables
Environ 50 à 75 % des patients traités par sels de lithium
ont au moins un effet indésirable. Ces effets sont mineurs et
dose-dépendants. Effets : tremblements le plus souvent au
début du traitement, les troubles digestifs (nausées,
vomissements et diarrhées), le syndrome polyuro-polydipsique,
troubles thyroïdiens assez fréquents, prise de poids,
troubles cutanés, modifications morphophysiologiques du rein
en général après un traitement prolongé, troubles de la
sexualité, troubles cardiaques,troubles psychiques.
- Interactions médicamenteuses : l'association des
sels de lithium à des diurétiques, des anti-inflammatoires
non stéroïdiens et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion
justifie une surveillance étroite voire un réajustement de la
posologie.
- Surveillance du traitement : il est conseillé de
faire pratiquer régulièrement des dosages de lithiémie et
créatinémie ainsi qu'un contrôle de la TSH ultrasensible une
fois par an.
Le Tégrétol
Il a une indication préférentielle dans les formes à cycle
rapide ou en cas de contre-indication du lithium.
Le Dépamide
Il est proposé en cas de contre-indication du lithium et du
Tégrétol.
Les autres psychotropes
Les antidépresseurs et les neuroleptiques doivent être prescrits avec beaucoup d'économie sur des périodes les plus courtes possibles pour traiter respectivement les épisodes aigus dépressifs et hypomaniaques.
» Pour en savoir plus
Dossiers
Les troubles de l'humeur
Définition - Epidémiologie - Etiologie - Classification
Clinique - Sémiologie du syndrome dépressif - Forme clinique
- Les états dépressifs masqués - Formes étiologiques -
Thérapeutique.
Consultation du Corpus Médical. Par J. Boucharlat,
1995.
Brochure d'information au sujet des troubles de
lhumeur et du lithium
Définitions - Traitement - Surveillance du traitement -
Prévention des rechutes - Annexes
Par J. Favrod , P. Schulz , A. McQuillan & F. Ferrero -
Clinique de psychiatrie et Unité de pschopharmacologie,
Hôpitaux de Genève. Octobre 2001.
Qu'est-ce que la maniaco-dépression ?
Critères d'un épisode maniaque - Critères d'un épisode
dépressif.
Sur le site canadien Psychomedia.
Voir le document
Formes atténuées du trouble bipolaire de
l'humeur
Qu'est-ce qu'un trouble bipolaire ? Hypomanie = obstacles au
diagnostic - La cyclothymie = indicateur robuste de
bipolarité atténuée - Comment traiter ?
Article rédigé par le Dr Elie-Georges Hantouche et le Pr
Jean-François Allilaire de l'hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris. Le Généraliste, Vendredi 19 novembre 1999 - N°
1985.
Dépression et maladies
maniaco-dépressives
Déterminants étiopathogéniques - Epidémiologie - Clinique -
Formes cliniques de maniaco-dépressions.
Article de C. Spadone, T. Gallarda, J. Fischman et J.P. Olié
- Service hospitalo-universitaire de psychiatrie, Centre
hospitalier Saint-Anne, Paris - La Revue du Praticien, 1999,
49, p. 713 à 716.
Les troubles bipolaires
Maladie maniaco-dépressive - Clinique du trouble bipolaire -
Episode dépressif majeur - La manie typique - Prévenir les
récurrences.
Impact médecin du 17 mai 2002 / Les dossiers du Praticien,
N°580 - Sous la direction du Pr Maurice Ferreri, Service de
psychiatrie, CHU Saint-Antoine, Paris.
Traitement
Traitement et suivi des psychotiques
Recommandations et références médicales éditées par
l'ANDEM/ANAES. Sur le site NephroHUS On Line, Service de
néphrologie des hôpitaux universitaires de Strasbourg.
Lithium : à qui et comment le
prescrire
Indications officielles - Autres indications -
Contre-indications - Instauration du traitement -
Surveillance du traitement - Effets indésirables -
Interactions médicamenteuses - Risques d'intoxication - Durée
du traitement - Arrêt du traitement.
Article de Christian Gay, psychiatre, Service
hospitalo-universitaire de santé mentale et de thérapeutique
, Hôpital Sainte-Anne, Paris. La Revue du Praticien /
Médecine Générale - Tome 13 - N° 444 du 11 janvier 1999.
#COVID-19 : le point de situation épidémiologique sur le coronavirus SARS-CoV-2
Descripteur MESH : Classification , Diagnostic