L'interruption volontaire de grossesse
Définition & Généralités
- L'Interruption Volontaire de Grossesse n'est pas une
méthode contraceptive mais l'aboutissement inéluctable d'une
contraception mal conduite. Elle signe l'échec d'une des
méthodes contraceptives destinées à éviter aux femmes d'être
enceintes quand elles n'en ont pas le désir.
- Elle est le plus souvent la conséquence de situation de
rupture sociale (révolte, violence, crime,...)
- Il existe deux techniques d'IVG disponibles actuellement :
l'IVG médicamenteuse et l'IVG "dite
chirurgicale" par aspiration.
- L'autorisation de pratiquer les IVG date en France
de 1975, grâce à une loi : "loi veil" portant le nom
de la ministre Simone VEIL qui la proposa et la defanda sous
la présidence de Valery Giscard D'ESTAING.
- L'évolution récente d'autoriser la réalisation d'IVG
jusqu'à quatorze semaines d'aménorrhée (au lieu de douze
précédemment) a été motivée par le souci d'adaptation de
notre législation sur celle de la plupart des pays européens
limitrophes (Belgique, Pays-bas, Grande-Bretagne) et celui de
réduire autant que faire se peut ce nombre élevé de 5
000 femmes françaises qui doivent aller interrompre
leur grossesse hors delai légal dans un autre pays que la
France avec toutes les contraintes que cela suppose (co ût -
mauvaises conditions psychologiques entourant cet acte -
problèmes culturels et linguistiques - etc...)
Quelques chiffres sur l'IVG en France
- Avant la légalisation de l'IVG en 1975, deux femmes
mouraient en moyenne chaque mois des suites d'avortements
clandestins
- En 1998, d'après les chiffres de la DREES, le
nombre dIVG sétablit à 214 000 soit 6 % de plus quen 1990, ce
qui correspond à une IVG pour trois
naissances. Cette augmentation concerne surtout les
jeunes et très jeunes femmes.
- Près de 75 % des avortements en France sont
pratiqués avant la 8ème semaine.
- Parce qu'elles ont dépassé le délai légal ou parce qu'elles
sont mineures, 5 000 françaises partent chaque année
à l'étranger pour avorter.
- 64 % des IVG sont réalisées dans le public et 36 % dans le
privé.
- En 1997, l'IVG chirurgicale a été utilisée dans 81 % des
interventions (75 % d'anesthésie générale).
Réglementation française
La loi Veil
- Le 17 janvier 1975,la Loi Simone
Veil, alors Ministre de la santé,a été adoptée par
l'Assemblée Nationale à 284 voix contre 189. Elle met fin à
un combat difficile en légalisant l'avortement en France. Le
18 janvier 1975, cette loi est publiée au Journal Officiel.
Elle prévoit que l'IVG doit être pratiquée avant la fin de la
10 ème semaine de grossesse, soit 12 semaines à partir des
dernières règles, exclusivement dans les hôpitaux publics et
cliniques privées agréées et donc autorisées.
- Le 31 décembre 1982, la
loi a été révisée (loi Roudy) et prévoit le remboursement de
l'IVG par la sécurité sociale.
- Le 27 janvier 1993, la loi Veil est
complétée par la loi Neiertz qui prévoit un délit d'entrave à
l'IVG. Elle sanctionne "toute entrave ou tentative d'entrave
à l'IVG de deux mois à deux ans de prison ferme, et d'une
amende de 2 000 à 30 000 francs".
Rapport Nisand
Le Professeur Israël Nisand est l'auteur, en mars 1999, d'un
rapport sur l'IVG intitulé Propositions pour diminuer les
difficultés que rencontrent les femmes.
Il met en
évidence les difficultés d'accès à l'IVG en
France et propose plusieurs mesures pour une
meilleure application de la loi Veil. Il a notamment soulevé
le problème de la détresse à laquelle sont soumises
certaines mineures incapables d'avouer une grossesse
indésirée à leurs parents mais aussi la détresse des
femmes étrangères exclues par la loi et le
désintérêt du service public hospitalier à leur égard.
Nouvelles mesures, loi du 4 juillet 2001
- Allongement du délai de l'IVG à la fin de la
douzième semaine de grossesse, soit 14 semaines
d'aménorrhée.
- La consultation sociale préalable devient facultative pour
les majeures.
- Pour les mineures non émancipées, le principe du
consentement du titulaire de l'autorité parentale ou du
représentant légal est aménagé. Si elle en fait la
demande et persiste dans le refus qu'ils soient consultés, la
mineure peut se faire accompagner par une autre personne
majeure de son choix.
Obligation du médecin pratiquant
l'intervention
Depuis 1976, le médecin pratiquant lintervention doit
remplir un bulletin statistique individuel anonyme contenant
des informations sur la femme qui avorte et sur
lintervention. Cette déclaration est obligatoire
pour ne pas rendre lacte illégal. Ces bulletins sont adressés
sous pli confidentiel par les établissements hospitaliers aux
DRASS qui les transmettent au Ministère de la Santé.
Réglementation européenne
Délai légal du recours à l'IVG :
- jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée (10 semaines de
grossesse) : Danemark, Grèce, Italie, Norvège
- jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée (12 semaines de
grossesse) : France, Belgique, Allemagne, Autriche,
Luxembourg. Au Portugal et en Finlande la durée maximale pour
pratiquer une IVG légale est aussi de 12 semaines de
grossesse mais elle est soumise à des conditions très
restrictives
- jusqu'à 18 semaines d'aménorrhée (16 semaines de
grossesse) : Suède
- jusqu'à la viabilité foetale soit 24 semaines
d'aménorrhée (22 semaines de grossesse) : Espagne,
Grande-Bretagne, Pays-Bas (conditions très restrictives pour
les deux derniers pays)
- En Suisse, durant les 12 premières semaines linterruption
est non punissable. Il faut une demande écrite de la femme «
qui invoque quelle se trouve en situation de détresse
».
- En Irlande, l'avortement est illégal sauf pour sauver la
vie d'une femme
L'IVG médicamenteuse : la RU 486
L'interruption volontaire de grossesse par mode médicamenteux se développe progressivement en France et a représenté 20 % des avortements en 1998, contre 14 % huit ans auparavant, révèle une enquête du ministère de la Solidarité.
L'IVG par méthode médicamenteuse ne peut être pratiquée que
pour des grossesse de moins de 7 semaines
d'aménorrhée (7 semaines à dater du début des
dernières règles ou 5 semaines après la fécondation =
ovulation théorique).
Elle consiste en la prescription de la pilule abortive
RU 486 ou Mifégyne (mifépristone) combinée, 36 à 48
heures plus tard (après la prise de
Mifégyne) , à une faible dose de
prostaglandine qui complète les effets du premier.
Cette méthode médicamenteuse assure une expulsion complète de
l'embryon dans les heures qui suivent la prise du médicament
et dans plus de 95% des cas.
La femme fait "une fausse couche" dans le service hospitalier
où elle est prise en charge.
Lorsque cette méthode est utilisée avant la 7ème semaine de
grossesse, l'efficacité est grande sans toutefois être
totale. Elle est sans effet secondaire marquant et sans
intervention chirurgicale. Le risque de complications
sérieuses est minime.
Ce n'est que dans un petit nombre de cas qu'elle n'est pas
interrompue ou que l'oeuf n'est pas expulsé et il sera alors
nécessaire d'avoir recours à une aspiration.
L'IVG médicamenteuse représente une alternative à
l'aspiration utérine.
En France, où la méthode est appliquée depuis plus de 10 ans,
85% des femmes environ se décident pour cette méthode si
elles ont le choix.
L'IVG chirugicale
Cette technique d'IVG par aspiration a un taux de
succès très élevé, de l'ordre de 99,7 %.
Elle peut désormais être pratiquée jusqu'à quatorze semaines d'aménorrhée (douze semaines
depuis l'ovulation théorique).
En 1997, l'IVG chirurgicale a été utilisée dans 81 % des interventions (75 % d'anesthésie générale)
La méthode la plus courante d'IVG est
l'aspiration. Elle consite à vider l'utérus au moyen
de sondes creuses (sondes de Karmann) branchées sur un
appareil à aspiration.
Elle se déroule ainsi :
- anesthésie locale (injections) autour de l'orifice de
l'utérus ou courte anesthésie générale (quelques
minutes)
- dilatation du col avec de fines tiges de métal
- introduction d'une canule dans l'utérus pour aspirer son
contenu.
L'intervention dure environ 20 à 30 minutes. Dans le premier
cas (anesthésie locale) la femme ne reste que trois heures à
l'hôpital. Dans le second (anesthésie générale), on la
gardera par prudence et obligation légale quatre à six heures
après le réveil. Un traitement
complémentaire sera prescrit quelques jours après
l'opération afin de permettre de chasser les caillots et d'en
éviter la formation. Il s'agira d'utéro-contractants ou
encore d'une pilule qui préviendra d'une synéchie. On peut
aussi prescrire un traitement antibiotique anti-chlamydia en
pré et/ou post IVG.
La technique du curetage n'est plus guère utilisée. Le procédé est le même que l'aspiration. Seulement, l'utérus est évacué à l'aide d'une curette, instrument en forme de cuillère.
Complications opératoires de l'IVG
Elles sont rares mais une IVG reste une intervention qui
n'est jamais banale même si l'IVG a été rendue légale par le
législateur.
Il s'agit dans la majorité des cas de :
- Rétention : l'aspiration effectuée est
incomplète. Elle se manifeste pas des pertes de sang plus
abondantes, de la température ou des pertes anormales. Dans
ce cas, on doit reprendre contact avec son médecin pour voir
si il y a lieu de repratiquer une aspiration
complémentaire.
- Infection : elle se manifeste par des
pertes anormales, des pertes de sang, de la douleur ou de la
gêne.
La contragestion ou contraception d'urgence
Abus de langage:
- La fécondation de l'ovocyte par le spermatozoïde qui donne
l'ovule ne signe le début de la grossesse qu'au delà du 5ème
jour, délai nécessaire au transfert de la trompe (lieu de
fécondation) à la cavité utérine (lieu d'implantation et de
développement). Tous les produits de la fécondation (ovules)
ne s'implanteront pas, c'est ce qui explique en partie que
tous les rapports sexuels non protégés ne sont pas suivis de
grossesse.
- La finalité de la contraception d'urgence est donc
d'empêcher la "nidation" ou implantation de l'oeuf
fécondé (ovule) dans la cavité utérine et pas de
prévenir la fécondation.
- Les méthodes disponibles ne sont donc pas plus
contraceptives (la fécondation a déjà eu lieu) qu'abortives
(la gestation = grossesse n'est réelle qu'une fois l'oeuf
implanté). C'est donc à tord et cela constitue un abus de
langage que d'appeler ces méthodes CONTRAGESTIVES d'urgence
contraception d'urgence.
Les différentes méthodes de contraception d'urgence
disponible en france:
Quand on parle de contraception d'urgence, il n'est fait trop
souvent référence qu'aux deux "médicaments" mis récemment sur
le marché et appelé à tord "pilules du
lendemain". Or cette confusion fautive oublie deux
autres moyens disponibles et au moins aussi performants voire
plus que sont le stérilet et le
RU486 (mifépristone) :
- le stérilet au cuivre (Gyne-T380) peut être utilisé
jusqu'au 19ème jour du cycle en cours (ou jusqu'au 5ème jour
après l'ovulation calculée) et ce quel que soit le nombre de
rapports sexuels protégés ou non.
Son efficacité est de l'ordre de 100%, le recours à un
médecin expérimenté est nécessaire pour la mise en place de
ce DIU (dispositif intra-utérin) qui pourra servir ensuite de
contraception permanente.
- le RU 486 (mifépristone) ou "pilule abortive" peut être
utilisée jusqu'à 5 jours après le rapport non protègé avec la
même efficacité de l'ordre de 100%. Elle ne dispose pas de
l'AMM et n'est donc pas actuellement délivrée dans cette
indication en France.
La contraception d'urgence orale disponible en france:
Appelée à tord "pilule du lendemain", c'est bien d'une
contraception d'urgence dont il s'agit (appelée post-coïtale
par les médecins = après rapports supposés fécondants)
puisqu'un rapport sexuel "finalement non protègé" peut
survenir à tout un chacun.
Si elle permet de réduire les risques de grossesse, 72 heures
maximum après un rapport non ou mal protégé (en particulier
en cas d'échec d'une méthode contraceptive mécanique), elle
n'est cependant pas efficace à 100% et
laisse une place non négligeable à l'incertitude, ce qui en
fait bien une contraception de dernier recours qui reste une
méthode occasionnelle.
Elle ne doit, en aucun cas, se substituer à une contraception
régulière. Cette contraception est exclusivement
prévue pour ces situations d'exception et ne doit en aucun
cas être utilisée de façon régulière. Son efficacité
est inférieure à celle des contraceptifs oraux
estroprogestatifs. Le taux de grossesse observé est de
l'ordre de 1 à 2 %.
Cette méthode ne permet pas d'éviter une grossesse dans tous
les cas, surtout si la date du rapport non protégé est
incertaine. En cas de doute (plus de 5 jours de retard des
règles ou saignements anormaux à la date prévue des règles,
symptômes de grossesse), il est impératif de vérifier
l'absence de grossesse par un test de grossesse.
Deux types de produits sont en vente :
- Tetragynon® qui est une combinaison
doestrogène et de progestatif en quatre comprimés.
L'efficacité contragestive est de l'ordre de 97%. La présence
d'oestrogènes dans sa composition lui créé quelques
contre-indications peu nombreuses (antécédents de phlébite
et/ou embolie pulmonaire - grossesse extra-utérine [GEU] -
migraines). Il ne sera délivré que sur prescription médicale
en pharmacie et dans les centres de plannification. Le
remboursement est de 65% par la sécurité sociale.
- NorLevo® qui ne contient qu'un progestatif
en deux comprimés à une efficacité légèrement supérieure de
l'ordre de 99%. Les contres-indications sont moins nombreuses
du fait de l'absence d'oestrogène dans sa composition et se
limitent aux insuffisances hépatiques (porphyrie aiguë ou
insuffisance hépatique sévère) rares. Il est en vente libre
(sans prescription médicale) en pharmacie et dans les centres
de planning familial publics. Les infirmières scolaires
peuvent le délivrer aux mineures sans autorisation parentale
(loi du 13 décembre 2000).
Utilisée par près de 800 000 femmes en France depuis sa commercialisation de 1999, ces moyens nouveaux de prévenir une grossesse non désirée répondent à une demande et donc un besoin réel.
Pour en savoir plus
Dossiers sur l'IVG
Contraception et IVG en débat : dossier d'actualité
de la Documentation française.
Chronologie, contraception et IVG en France (chiffres
statistiques par département, en fonction de la situation de
la femme), en Europe et dans le monde : cartes.
Juin 2001.
Interruption volontaire de grossesse
Conditions légales, IVG instrumentale, IVG
médicamenteuse.
Consultation du Corpus Medical. Par le P. Bernard -
1995.
Rapport sur la prévention et la prise en charge des
grossesses des adolescentes
Une partie de ce rapport est consacrée aux IVG des
adolescentes.
Par le professeur Michèle UZAN, Chef du service de
gynécologie-obstétrique de l'hôpital Jean Verdier à Bondy
(93)- nov. 1998.
Propositions pour diminuer les difficultés que
rencontrent les femmes.
Rapport du Professeur Israël Nisand, février 1999.
Rapport réalisé à la demande de Mme Martine Aubry, Ministre
de l'emploi et dela solidarité et de M Bernard Kouchner,
secrétaire d'état à la santé et à l'action sociale.
Voir le
document
Une enquête GINE (grossesses interrompues, non prévues ou
évitées) s'est donnée pour objectif de répondre aux questions
: :Pourquoi tant d'échecs alors que la contraception est
largement accessible aux femmes ? Quels sont les motifs qui
conduisent les femmes à avoir une IVG ? Et dans quelles
conditions accèdent-elles au système de santé ?
Communiqué de presse, INSERM, Paris, le 3 Octobre 2000
- la pilule RU 486
RU 486 et IVG
J. BRUNERIE-KAUFFMANN
Xèmes JTA Journées de techniques avancées en gynécologie
obstétrique et périnatalogie
Fort de France 12 - 19 Janvier 1995
Voir
le document
- les dossiers des grands quotidiens
Dossier du Monde sur l'IVG
Dossier de l'Express sur l'IVG.
Articles sur l'interruption volontaire de grossesse de 1995 à
nos jours.
Chiffres
Le point sur l'avortement en France
Avortements moins fréquents - Age, mode de vie et situation
matrimoniale - Aucun avortement, ou plusieurs ? - Décès dus à
l'avortement - Avotement et contraception.
Par Chantal Blayo. Dans Population & Sociétés, bulletin
mensuel d'information de l'institut national d'études
démographiques - Juin 1997, numéro 325.
Recommandations
Prise en charge de l'interruption volontaire de
grossesse jusqu'à 14 semaines, rapport
Données épidémiologiques françaises, technique chirurgicale
d'interruption volontaire de grossesse, interruption
médicamenteuse de grossesse, complications de l'IVG, critères
de choix IVG médicamenteuse/IVG chirurgicale, particularités
de l'interruption volontaire de grossesse à 13 et 14 semaines
d'aménorrhée, analgésique et anesthésie au cours de
l'IVG.
Tableau (p. 83) proposant les éléments de synthèse en
fonction de lâge gestationnel qui recommande le choix de la
technique chirurgicale et/ou des méthodes
médicamenteuses.
Texte intégral en format .pdf, ANAES, mars 2001
Voir le document
Prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse
jusqu'à 14 semaines
Recommandations pour la pratique clinique.
Structures de prise en charge des IVG, Accueil, organisation,
Consultations pré-IVG, Techniques d'IVG en fonction de lâge
gestationnel, Prise en charge de la douleur Analgésie et
anesthésie, Prévention des complications infectieuses,
Prévention de lincompatibilité Rhésus, Suites immédiates de
l'IVG.
ANAES, mars 2001
Voir le document
Législation
- en France
L'interruption volontaire de grossesse
Interruption volontaire de grossesse
Réforme de l'IVG: nouvelles mesures, conditions à remplir,
démarches, coût et remboursement, Où s'adresser pour toute
information?
Sur le site de service-public.
Interruption volontaire de grossesse
Conditions et démarches, techniques et risques,
considérations générales, après une IVG.
Dernière mise à jour : octobre 1999.
Loi no 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à
l'interruption volontaire de grossesse et à la
contraception
Cette loi modifie le délai pour pratiquer une IVG qui est
porté à la 12ème semaine de la grossesse. La consultation
sociale préalable devient facultative pour les
majeures.
J.O. Numéro 156 du 7 Juillet 2001 page 10823
Circulaire DH/DGS/DREES/SEDF n° 99-628 du 17 novembre
1999 relative à l'organisation et à la prise en charge des
interruptions volontaires de grossesse (IVG) dans les
établissements de santé publics et privés.
Voir le
document
Circulaire DGS/DHOS n° 2001-467 du 28 septembre 2001
relative à la mise en oeuvre des dispositions de la loi du 4
juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de
grossesse et à la contraception.
Interruption volontaire de grossesse
Interruption volontaire de grossesse : les dispositions
particulières et communes - Encadrement législatif : la
répression, les lacunes.
Par le Pr. M. Le Gueut-Develay du CHU de Rennes, service de
médecine légale, 1998
la contraception d'urgence
LOI no 2000-1209 du 13 décembre 2000 relative à la
contraception d'urgence
Cette loi institue le principe de délivrance de produits de
contraception d'urgence pour les mineures en difficulté. Ces
produits peuvent être délivrés gratuitement en pharmacie,
selon des conditions définies par décret. Ils peuvent être
également délivrés dans les établissements
d'enseignement.
J.O. Numéro 289 du 14 Décembre 2000 page 19830
Décret no 2001-258 du 27 mars 2001 pris en
application de la loi no 2000-1209 du 13 décembre 2000
relative à la contraception d'urgence.
J.O. Numéro 74 du 28 Mars 2001 page 4825
- en Europe
L'interruption volontaire de grossesse
Etude de législation comparée : les délais légaux et les cas
d'IVG chez les mineures en Allemagne, Belgique, Danemark,
Espagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse.
Par le service des affaires européennes du Sénat, Janvier
2000.
Voir le document
- en Suisse
Depuis le 23.3.2001, la révision du Code pénal Selon la
décision des Chambres fédérales autorise l'IVG pendant les 12
premières semaines de grossesse. Il faut une demande écrite
de la femme « qui invoque quelle se trouve en situation de
détresse ».
art. 119 du code pénal.
Tableau synoptique - ancienne et nouvelle
réglementation
Associations
Planning Familial
L'équipe de Planning Familial pratique depuis plus de 20 ans
des animations scolaires ayant entre autres pour but de
promouvoir la contraception. Sur le site, vous trouverez de
nombreux dossiers pratiques : consultations
juridiques,consultations médicales, consultations sociales,
psychologiques...Dans le dossier des consultations médicales,
vous pouvez consulter des fiches médicales sur la
contraception, la grossesse mais aussi sur l'IVG Médical
pilule abortive et l'IVG chirurgical. Des actualités sont
publiées chaque jour.
Voir le
document
USPDA
L'Union suisse pour décriminaliser l'avortement est une
association politiquement neutre et non confessionnelle.
Actualités de l'IVG, bulletin de l'association, l'IVG en
Suisse, questions éthiques, liens et adresses, centres de
planning familial, publications.
#COVID-19 : le point de situation épidémiologique sur le coronavirus SARS-CoV-2
Descripteur MESH : Grossesse , Législation , France