L’imagerie médicale dans le diagnostic différentiel entre discopathie dégénérative érosive et spondylodiscite infectieuse
L’imagerie médicale est particulièrement utile dans le diagnostic différentiel délicat entre discopathie dégénérative érosive et spondylodiscite infectieuse, conclut une étude française publiée dans le Journal de radiologie.
Comme on le sait, les discopathies dégénératives ne posent le plus souvent aucun problème diagnostique. Cependant, certaines formes érosives se présentent comme des lombalgies d’horaire inflammatoire avec, en imagerie, des anomalies rendant délicat leur diagnostic différentiel avec une spondylodiscite infectieuse.
Le Dr P. Champsaur et ses collègues du service de radiologie et imagerie médicale du CHU de la Timone (Marseille) ont mené une étude rétrospective dans l’objectif de rechercher les éléments sémiologiques pouvant aider au diagnostic différentiel en radiologie simple, tomodensitométrie et IRM.
12 discopathies dégénératives érosives et 30 spondylodiscites infectieuses ont ainsi été étudiées.
Aucun signe ne semble, à lui seul, suffisant, estiment les auteurs.
Néanmoins, ils soulignent que plusieurs signes sont en faveur du diagnostic de discopathie dégénérative érosive, en l’occurrence : la présence de gaz intradiscal, l’existence d’érosions et d’une ostéosclérose nettes des plateaux, la présence d’un hypersignal en T1 qui cerne l’hyposignal des plateaux, l’absence d’hypersignal de type liquidien intradiscal en T2.
Source : Journal de radiologie, 2000; 81 : 516-22.
Descripteur MESH : Diagnostic , Diagnostic différentiel , Radiologie , Éléments , Gaz , Ostéosclérose , Tomodensitométrie