Traitement à long terme de l’HTAP primitive avec un aérosol d’iloprost, analogue de la prostacycline

Le traitement à long terme des patients présentant une HTAP primitive avec un aérosol d’iloprost est bien toléré et a des effets soutenus sur la capacité d’effort et les constantes hémodynamiques pulmonaires. C’est le résultat d’une étude allemande parue jeudi dans le New England Journal of Medicine qui a évalué les effets de ce traitement sur la capacité d’effort et les variables hémodynamiques pendant une période d’une année chez des patients présentant une hypertension artérielle pulmonaire primitive.

Le Dr Marius Hoeper et ses collègues du département de médecine respiratoire de la faculté de médecine de Hanovre ont étudié 24 patients présentant une HTAP primitive ont reçu de l’iloprost en aérosol à raison d’une dose quotidienne de 100 à 150 microgrammes au moins pendant un an.

La distance moyenne couverte au cours du test de marche de 6 minutes a augmenté de 278 +/- 96 initialement de 363 +/- 135 mètres après 12 mois.

Au cours de la même période, la pression artérielle pulmonaire moyenne avant l’inhalation d’iloprost diminuait de 59 +/- 10 mm Hg à 52 +/- 15 mm Hg, le débit cardiaque augmentait de 3,8 +/- 1,4 litres/mn à 4,4 +/- 1,3 litres/mn.

Ce traitement a été généralement bien toléré, à l’exception d’une toux légère, de céphalées mineures et de douleurs maxillaires chez certains patients.

Source : NEJM, 2000; 342 : 18866-70.