Le gouvernement néozélandais autorise l'essai clinique de Living Cell Technologies sur le diabète
SYDNEY et AUCKLAND, Nouvelle-Zélande, June 25 /PRNewswire/ -- Living Cell Technologies Limited (ASX: LCT; OTCQX: LVCLY) a annoncé aujourd'hui que le ministre de la santé néozélandais, l'Honorable Tony Ryall, a autorisé l'essai clinique de phase I/IIa de LCT en Nouvelle-Zélande sur DIABECELL(R) pour les diabétiques insulinodépendants.
L'autorisation confirme les modalités annoncées le 19 juin 2009. Une des conditions de la nouvelle autorisation limite la participation à l'essai aux patients souffrant de diabète mal géré. Les autres conditions sont peu importantes, car de procédure, et LCT et l'équipe clinique de l'hôpital de Middlemore en charge de l'essai ont demandé au Comité d'éthique régional de procéder à acceptation formelle des changements requis par le ministre.
Le Dr Paul Tan, PDG de LCT, a déclaré : « Nous sommes ravis que la liste des conditions ait été achevée et LCT est impatiente de pouvoir initier l'essai dans les deux prochains mois, avec l'aval du Comité d'éthique sur les changements. »
Le Professeur Bob Elliott, fondateur et directeur médical de LCT, a ajouté : « L'essai effectué en Nouvelle-Zélande sur le diabète constitue une étape importante pour LCT. Après les résultats de notre première étude en Russie, où deux patients diabétiques n'ont plus besoin d'insuline depuis l'implantation d'îlots de Langerhans porcins encapsulés, nous nous attendons à constater de nouveaux avantages chez de plus nombreux patients grâce à l'utilisation de doses plus élevées de DIABECELL(R) au cours de l'essai clinique néozélandais. »
L'essai clinique de phase I/IIa de LCT en Russie a débuté avec une faible dose de DIABECELL(R). En mai 2009, un rapport de LCT faisait état de données préliminaires montrant des avantages cliniques durables sur le long terme chez les patients traités avec l'implant DIABECELL(R), sans aucun effet secondaire remarquable. Aussi étonnant que cela puisse paraître, deux des sept patients ayant reçu des implants ne s'administrent plus d'injections d'insuline.
L'essai de Nouvelle-Zélande permet à LCT d'enrichir sa base de données clinique de phase I/IIa grâce à huit nouveaux patients, dont quatre recevront le double de la dose initiale utilisée en Russie, tandis que les quatre autres en recevront le triple.
Le Dr John Baker, directeur clinique et diabétologue à l'hôpital de Middlemore, à Auckland, et qui conduira l'essai, a affirmé : « De nombreux patients souffrant de diabète mal géré ont le profil pour cet essai. »
DIABECELL(R) est conçu pour normaliser le taux de glucose dans le sang chez les patients atteints de diabète de type 1. DIABECELL(R) est constitué de cellules porcines productrices d'insuline encapsulées, dont l'administration ne requiert pas l'emploi d'un immunodépresseur.
Le diabète de type 1 se déclare lorsque le système immunitaire du corps détruit les cellules du pancréas responsables de la production d'insuline (appelées cellules bêta). Entre 5 et 10 % des plus de 200 millions de diabétiques du monde souffrent de diabète de type 1, insulinodépendant. Le diabète de type 1 peut entraîner une insuffisance rénale, la cécité, des dommages nerveux, des maladies cardiovasculaires potentiellement mortelles et l'amputation de membres. Les injections journalières multiples d'insuline comptent parmi les options de traitement actuelles.
Pour plus d'informations : www.lctglobal.com.
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