Variations des récepteurs adrénergiques et augmentation de la mortalité

Certains génotypes des récepteurs bêta-2 adrénergiques sont associés à une diminution de la survie chez des patients sous bêtabloquants après un syndrome coronarien aigu. Ces résultats viennent d’être présentés dans le JAMA.

Cette étude de cohorte prospective regroupait 735 patients admis pour un syndrome coronarien aigu. Lanfear et collaborateurs ont étudié la mortalité trois ans après chez ces patients en fonction du polymorphisme du gène codant le récepteur bêta-2 adrénergique (ADRB2) et de la prise de bêtabloquants.

Pour un premier polymorphisme en position 79, le taux de mortalité à trois ans était de 16%, 11% et 6% selon les génotypes considérés. Si l’on considère un autre polymorphisme en position 46, les taux de mortalité étaient de 10%, 10% et 20% selon les génotypes.

Par ailleurs, il n’y avait pas d’augmentation de la mortalité chez les patients qui n’avaient pas reçu de traitement bêtabloquant. Il n’y avait pas non plus de modification de la mortalité liée au polymorphisme du gène codant le récepteur bêta-1 adrénergique.

En conclusion, les auteurs expliquent que ces données sont d’une importance particulière pour la prise en charge pharmacologique après un syndrome coronarien aigu, avec une possible augmentation du risque de décès en cas de prise de bêtabloquant et selon le polymorphisme ADRB2.

Source : JAMA.2005; 294:1526-1533

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Descripteur MESH : Récepteurs adrénergiques , Patients , Syndrome , Syndrome coronarien aigu , Survie , Mortalité , Reproduction , Risque

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