p53 est impliquée dans certains cas de cancers prostatiques résistants à la déprivation androgénique
Des chercheurs californiens apportent des explications sur les échecs fréquents rencontrés dans le traitement du cancer prostatique métastatique par déprivation androgénique. En plus d’apporter un test de diagnostic génétique, les chercheurs ont montré à la réunion de l’association américaine d’urologie, que le suppresseur de tumeur p53 se trouve à l’origine de certains cas de cancers prostatiques réfractaires au traitement consistant à inhiber l’action des hormones stéroïdiennes.
Dans une première séries d’expériences, Ralph de Vere White et Xu-Bao Shi (Université de Californie) ont présenté un test de criblage génétique qualitatif et quantitatif réalisé chez la levure, permettant de déterminer quelles hormones et quels récepteurs aux androgènes mutés étaient responsables des cancers de la prostate récepteurs-dépendants.
Pour déterminer la fréquence de l’implication de la protéine p53 dans les cas de cancers de la prostate, les chercheurs ont utilisé des lignées de cellules cancéreuses ayant besoin d’hormones stéroïdiennes pour croître, puis les ont transfectées avec différentes constructions de p53 mutées.
Les cellules cancéreuses transfectées avec les différentes mutations de p53 ont toutes eu une croissance sous déprivation androgénique alors que les cellules originelles non.
«Nous sommes persuadés que ces résultats apportent la preuve indiscutable que p53 joue un rôle dans certains cas de cancers prostatiques indépendants des récepteurs aux androgènes», ont conclu les auteurs.
Source : Annual Meeting of the American Urological association 26 mai 2002
PI
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