Alpha-fétoprotéine et mort subite du nourrisson
De nouveaux résultats sur le syndrome de mort subite du nourrisson (MSN) laissent penser que le risque peut être influencé par les conditions du développement in utero et notamment le taux d’alpha-fétoprotéine.
Smith et collaborateurs se sont intéressés au taux d’alpha-fétoprotéine au cours du second trimestre de grossesse. Ils expliquent que le choix de ce marqueur repose sur le lien avéré entre alpha-fétoprotéine et avortement spontané et sur certaines similitudes entre MSN et avortement spontané.
Leur étude est fondée sur l’analyse d’une large base de données sur les grossesses et le suivi des nouveau-nés en Ecosse. Leurs conclusions soulignent la relation directe entre le taux d’alpha-fétoprotéine pendant le deuxième trimestre et le risque de MSN.
Les auteurs ajoutent que cette relation reste significative après la prise en compte d’autres facteurs tels que poids de naissance ou l’âge gestationnel à la naissance. Le risque de MSN pourrait être deux fois plus important pour les concentrations d’alpha-fétoprotéine les plus élevées par rapport aux plus faibles.
Source : NEJM 2004 ; 351:978-986
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