a FHP prête à travailler avec la ministre de la Santé dans un esprit ouvert et constructif
La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) salue la nomination de la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et souhaite travailler avec elle dans un esprit ouvert et constructif, au service des malades et de l'intérêt général du pays.
« Je tiens à saluer la nomination de la ministre de la Santé et lui adresse tous mes vœux de réussite. En tant que présidente de la Haute autorité de santé (HAS), Madame Agnès Buzyn, professeure de médecine, est une fine connaisseuse des questions de santé. Elle est parfaitement au fait des enjeux et des défis à relever pour transformer et pérenniser notre système de santé, et notamment des questions de qualité et de sécurité des soins. Les chantiers que nous avons à mettre en œuvre ensemble sont immenses et les attentes des Français sont fortes, comme on l'a vu durant la campagne présidentielle », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés.
« Nous sommes impatients de tourner la page d'un quinquennat qui a marqué une hostilité sans précédent vis-à-vis de l'hospitalisation privée et de la médecine libérale et qui, plus largement, a divisé les acteurs de santé. Le président de la République a insisté sur la nécessité de travailler ensemble, de décloisonner et de rééquilibrer les approches en matière de santé. Nous ne pouvons que souscrire à cette approche pragmatique qui prend en compte les rôles et réalités de terrain », poursuit Lamine Gharbi.
« Rétablir le dialogue et la confiance avec les acteurs de santé est un prérequis. D'une certaine manière, s'il y a bien un domaine emblématique où l'on peut trouver un consensus national fort, c'est bien celui de la santé. La santé n'est ni de droite ni de gauche mais un bien commun que nous nous devons de préserver mais aussi de réinventer ».
La FHP défend notamment un projet de transformation du système de santé fondée sur la transparence et l'équité de la décision publique vis-à-vis des acteurs de santé, une réforme de la gouvernance au plan national et local, et une approche économique qui prenne en compte la qualité des soins et l'efficience. Cela passe par un rééquilibrage des approches en matière d'offres de soins sur les territoires, le retour à l'équilibre des comptes, et une prise en charge solidaire de l'hospitalisation.
La FHP aura l'occasion dans les prochaines semaines et les prochains mois de préciser ces attentes avec les nouveaux pouvoirs publics. « Nous leur rappellerons combien les cliniques sont des acteurs essentiels de maillage du territoire en matière de recours sanitaire et des acteurs économiques importants en termes d'emplois, d'investissement et d'innovation », ajoute le président de la FHP.
Les 1.000 cliniques et hôpitaux privés accueillent chaque année 9 millions de patients, dont 2,5 millions dans les 130 services d'urgences privés. Elles emploient plus de 150.000 personnels soignants et non soignants et 40.000 médecins libéraux y travaillent. Elles représentent 25% de l'offre de soins, 34% de l'activité et 17% du budget hospitalier.
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